Depuis 1980, le nombre de pièces en composites dans une automobile a fortement augmenté.
L’une des toutes premières utilisations massives de pièces composites dans l’automobile en Europe a été la Renault Espace en 1984, dans laquelle tous les panneaux de carrosserie étaient en matériaux composites – polyester renforcé de fibres de verre, – soit moulé par compression, soit injecté – qui étaient collés ou boulonnés avec des inserts, sur une caisse squelette métallique.
Les pare-chocs anciens en métal ont été remplacés à partir de 1972 par des boucliers en SMC (Sheet Moulding Compound), comme sur la Renault R 5, et ces boucliers et pare-chocs en composite ont ensuite évolué vers des pièces composites en deux parties avec renforts assemblées par collage 1.1.3.3.
L’utilisation de pièces en plastiques et en composites entraîne la nécessité d’assembler soit par collage, soit par des inserts métalliques noyés dans la résine et qui permettent ensuite d’assembler par vis et boulons.
Si l’utilisation de plastiques et composites croît dans le secteur routier, elle augmente aussi dans le secteur des transports ferroviaires, principalement dans le métro, ce qui implique le recours au collage des composites dans ces secteurs également.
Dans les secteurs des transports routier et ferroviaire les assemblages de matériaux (composites, métalliques, verres...) par collage voient donc leur part augmenter.
Le lecteur consultera utilement les articles consacrés au collage des matériaux :
Par ailleurs, cet article s’inscrit dans une série consacrée au collage des composites :