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8 - RENDEMENT D’UN JOINT

9 - UTILISATION D’UN JOINT

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11 - LA DEMI-TRANSMISSION

12 - DOMAINES D’APPLICATION ET UTILISATION

13 - ESSAIS DES TRANSMISSIONS

Article de référence | Réf : B5810 v2

Statique d’un joint
Joints de cardan

Auteur(s) : Pierre GUIMBRETIÈRE

Date de publication : 10 janv. 1997

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Auteur(s)

  • Pierre GUIMBRETIÈRE : Ingénieur de l’École spéciale de Travaux publics - Conseiller technique et scientifique GKN Glaenzer-Spicer

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INTRODUCTION

N ous avons actuellement des dispositifs dont la vocation est :

  • pour une suspension à la cardan, d’assurer un mouvement à point fixe à deux degrés de liberté angulaire (c’est le cas du montage d’antenne de radar, du moteur cryogénique d’Ariane dont l’inclinaison du jet permet d’infléchir la trajectoire, etc.) ;

  • pour un joint de cardan, de transmettre de la puissance mécanique entre deux arbres concourants ou non et dont la position relative peut varier en cours de fonctionnement. Si les arbres ont la même vitesse angulaire, le joint aura un fonctionnement homocinétique.

    Les qualités que l’on attend d’un joint d’entraînement sont :

    • de s’adapter aux variations relatives de position tant linéaires qu’angulaires des arbres ;

    • d’avoir un caractère homocinétique afin de ne pas être à l’origine de couple pulsé, source de vibrations ;

    • d’amortir, voire d’isoler, les vibrations ;

    • de ne pas générer de vibrations ;

    • d’avoir un rendement le plus élevé possible ;

    • d’être d’un entretien aisé, les pièces d’usure devant être facilement remplaçables ;

    • de ne pas surcharger les liaisons, tant par les conditions de montage (l’ensemble devant être isostatique) que par un balourd dû à un manque d’équilibrage du joint.

    Nota :

    Pour une meilleure compréhension de cet article, le lecteur pourra se reporter à l’article sur les joints homocinétiques dans ce volume.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-b5810


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3. Statique d’un joint

En application du théorème des déplacements virtuels, nous pouvons écrire :

C 1 et C 2 étant respectivement les valeurs des couples d’entrée et de sortie.

Pour C 1 donné et ceci deux fois par tour :

  • C 2 est maximal, c’est-à-dire égal à C 1 /cos α, pour θ1 = k π ;

  • C 2 est minimal, c’est-à-dire égal à C1 cos α, pour .

Les 2 vecteurs ne sont pas opposés, leurs supports étant écartés de α.

L’équilibre du joint nous oblige à rechercher un, voire plusieurs vecteurs qui bouclent la chaîne des couples. Mais ces vecteurs ne doivent pas travailler ; ils seront donc perpendiculaires aux supports de C 1 et de C 2 . On peut montrer qu’il s’agit de deux vecteurs tournant (figure 4) et qui, de plus, sont perpendiculaires au pivot respectif auquel ils sont associés. L’extrémité Q du vecteur décrit un cercle dont le diamètre est égal à C1 tan α, d’où M 1 = C 1 tan α cos θ1 . Le vecteur (appelé couramment moment complémentaire M1) a deux composantes : l’une, pulsée, dans le plan de brisure, l’autre,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - GUIMBRETIÈRE (P.) -   Joints homocinétiques.  -  Traité Génie mécanique B 5 815, Techniques de l’ingénieur, mai 1996.

  • (2) - VALEMBOIS (G.) -   Accouplements élastiques.  -  Traité Génie mécanique B 5 805, Techniques de l’ingénieur, août 1992.

  • (3) - BOUCHARD (R.) -   Joints de cardan et arbres de transmission.  -  CESIA (1954).

  • (4) - BOUCHARD (R.) -   Amélioration récente des joints de cardan  -  (FISITA-Münich). VDI (1966).

  • (5) - DUDITZA (F.L.) -   Transmisii cardanice.  -  Editura Tehnica (Bucarest) (1966).

  • (6) - GUIMBRETIÈRE (P.) -   Problèmes relatifs aux transmissions de poids lourds,  -  Journal SIA (1959).

  • ...

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