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Article

1 - POURQUOI TROUVE-T-ON PLUSIEURS TYPES DE COMPARAISONS INTERLABORATOIRES (CIL) ?

2 - COMMENT SONT ORGANISÉS LES ESSAIS D’APTITUDE ?

3 - SUR QUEL MATÉRIAU FAIRE UN ESSAI ?

  • 3.1 - Quels types de matériaux sont-ils bien adaptés à des essais d’aptitude ?
  • 3.2 - Comment vérifier l’homogénéité et stabilité d’un matériau d’essai ?

4 - COMMENT OBTENIR LE SCORE D’UN LABORATOIRE ?

5 - NOTRE CONSEIL

  • 5.1 - Utilisez les résultats des essais d’aptitude pour améliorer vos mesures

6 - ERREURS À ÉVITER

  • 6.1 - Ne traitez pas les échantillons des essais d’aptitude comme des échantillons exceptionnels

7 - FOIRE AUX QUESTIONS

8 - ABRÉVIATIONS ET ACRONYMES

9 - GLOSSAIRE

Fiche pratique | Réf : FIC1419 v1

Sur quel matériau faire un essai ?
Essais d’aptitude

Auteur(s) : Max FEINBERG

Date de publication : 10 févr. 2015 | Read in English

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Auteur(s)

  • Max FEINBERG : ancien Directeur de recherche à l’INRA, Paris

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INTRODUCTION

Vous êtes dans un laboratoire accrédité, régulièrement audité par le Cofrac. Celui-ci exige que vous participiez à des essais d’aptitude. Pourquoi cette demande ? Pourquoi se référer à la norme ISO 17025 pour la justifier ? À quoi ces essais d’aptitude servent-ils ? Que faire s’il n’en existe pas pour l’analyte que vous dosez ?

La traçabilité des mesurages des laboratoires d’analyse physico-chimiques ou biochimiques est difficile à réaliser et il a fallu trouver des solutions spécifiques, comme l’explique la norme ISO 17025, à savoir :

  • réaliser des essais d’aptitude par comparaison interlaboratoires (CIL) ;

  • fabriquer des matériaux de référence certifiés (MRC) ;

  • identifier des méthodes primaires d’analyse.

L’objectif de cette fiche est de décrire les tests d’aptitude qui représentent la principale méthode employée par les laboratoires accrédités pour assurer une certaine forme de traçabilité et satisfaire à la norme ISO 17025.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-fic1419


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3. Sur quel matériau faire un essai ?

3.1 Quels types de matériaux sont-ils bien adaptés à des essais d’aptitude ?

Il en existe plusieurs types, en fonction du domaine analytique où se situe la CIL. Pour un objectif simple, où la préparation de l’échantillon intervient peu, on peut utiliser des matériaux artificiels.

  • Les solutions étalon de vérification : elles ne permettent pas de détecter les effets de matrice mais elles sont indépendantes de la méthode d’analyse. Elles sont bon marché. Il existe aussi de telles solutions certifiées, soit par un organisme de métrologie, soit par un fournisseur de réactifs.

  • Les échantillons avec ajouts dosés : ce sont des échantillons dans lesquels a été ajoutée une quantité (absolue ou relative) connue de l’analyte. Ils représentent un substitut réaliste de la matrice mais ne permettent pas de vérifier toutes les sources d’erreur. Ils sont très appréciés dans le domaine de l’analyse minérale des éléments traces.

  • Les matrices artificielles : elles peuvent être considérées comme des substituts corrects mais impliquent que la composition soit parfaitement connue, comme dans le cas des excipients de médicaments. Elles sont bon marché mais leur traçabilité est souvent médiocre. En effet, la norme ISO 17025 exige, si possible, la traçabilité des matériaux de référence à des unités de mesure SI.

Les autres types de matériaux très largement employés sont les produits naturels. D’un point de vue pratique, il faut distinguer matériaux stables et instables.

  • Les matériaux stables et faciles à conserver sont, par exemple, des matériaux géologiques ou des sols. Ils peuvent être aussi des graines et des produits très secs et bien séchés, qui peuvent prendre la forme de poudres ou de farines.

  • Les matériaux instables et facilement dégradés sont les matériaux les plus délicats à utiliser. Ce sont principalement les matériaux biologiques, comme le sang, les tissus animaux ou les aliments. C’est pourquoi, très souvent on va les lyophiliser pour permettre leur homogénéisation et leur conservation, malgré les inconvénients qu’entraîne ce traitement brutal. Le cas extrême se situe avec les matériaux biologiques utilisés dans des essais d’analyse microbiologique.

Bien...

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Sur quel matériau faire un essai ?
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    1 Bibliographie

    • Feinberg M., Bugner E., Theiller G. Houba X., Kadijk F. Expression of the reference value for proficiency tests (1995) J. of Chemometrics 9, 197-209

    • ISO 13528:2002, Méthodes statistiques utilisées dans les essais d’aptitude par comparaisons inter-laboratoires (2002) ISO, Genève (en cours de révision)

    • ISO 17043:2007, Évaluation de la conformité. Exigences générales concernant les essais d’aptitude (2007) ISO, Genève

    • ISO/IEC Guide 43-1, Proficiency testing by interlaboratory comparisons - Part 1 : Development and operation of proficiency testing schemes (2002) ISO, Genève

    • ISO/IEC Guide 43-2, Proficiency testing by interlaboratory comparisons - Part 2 Selection and use of proficiency testing schemes by laboratory accreditation bodies (2002) ISO, Genève

    • Lafargue, M.E., Feinberg, M., Daudin, J.J., Rutledge, D.N., Detection of heterogeneous wheat samples using near infrared spectroscopy (2003) Journal of Near Infrared Spectroscopy 11(2) 109-121

    • Lafargue, M.E., Feinberg, M., Daudin, J.J., Rutledge, D.N., Homogeneity check of agricultural and food industries samples using near infrared spectroscopy (2003) Analytical and Bioanalytical Chemistry 375(4) 496-504

    HAUT DE PAGE

    2 Sites internet

    COMAR

    COMAR est un site dont la mission est de rassembler et diffuser des informations sur les matériaux de référence certifiés disponibles. Sa base de données répertorie des milliers de références de matériaux certifiées (MRC) produites dans le monde entier par environ 220 producteurs...

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