Nous avons vu dans les dossiers Attaques des réseaux et Attaques des systèmes- Identifier les faiblesses du bastion qu’il est possible pour une personne mal intentionnée d’établir la cartographie d’un réseau, même si celui-ci est protégé par des équipements de sécurité, mais également, tout en restant à distance, de nuire à ce réseau en altérant par exemple ses fonctions de routage, en trompant certains des équipements qu’il héberge par l’usurpation d’adresses IP et maintes autres techniques.
Nous avons également découvert que les machines placées sur des réseaux distants pouvaient être elles-mêmes la proie du pirate, soit pour accéder aux informations qu’elles contiennent, soit pour les utiliser comme plate-forme de « rebond » afin d’être mieux placé pour atteindre d’autres équipements, comme le pare-feu Pare-feu depuis le réseau qu’il protège, ou un système secondaire dans une architecture trois tiers par exemple.
Jusqu’à présent, le pirate n’a travaillé qu’au niveau 3 du modèle OSI du protocole TCP/IP. S’il a découvert l’existence de services réseaux en écoute, il n’a toujours pas la certitude de pouvoir utiliser tel ou tel port pour réaliser son attaque. Il lui manque encore une information : quel est le point faible le plus intéressant ?
Nous allons aborder ici le concept de faiblesse, et les conséquences qu’elle induit pour un pirate, et inversement pour la victime. Bien sûr, l’évaluation de la présence d’une faiblesse particulière exige que nous considérions non plus seulement la couche réseau, mais aussi les couches supérieures qui offrent plus de possibilités.