Bibliographie & annexes
Présentation
RÉSUMÉ
Cet article décrit les fondements théoriques de la quantification de la fiabilité du logiciel et en explique les modes d'utilisation. Il explique le processus qui est à l'origine de l'apparition des défaillances et la manière dont les mathématiciens ont proposé de le modéliser. Il explique également comment les donneurs d'ordre pourraient mettre en œuvre des exigences de fiabilité du logiciel pour obtenir une meilleure qualité opérationnelle de la composante informatique de leurs systèmes. Il fait enfin un bilan des pratiques industrielles actuelles dans le domaine.
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Frédérique VALLÉE : Agrégée de mathématiques - Docteur en statistiques - Experte en sûreté de fonctionnement des systèmes programmés - Consultante, Paris, France
INTRODUCTION
Bien que les modèles de quantification de la fiabilité du logiciel soient un sujet controversé, ils restent les seuls à permettre une évaluation objective du niveau de fiabilité obtenu en fin de développement. Dans la pratique, ce point n’est jamais explicitement traité, ou est abordé de manière subjective, ou encore est remplacé par des exigences sur le processus de réalisation. Dans tous les cas, les techniques de substitution utilisées ne permettent pas d’avoir une idée précise du risque que l’on prend en mettant un logiciel en opération, ce qui est, par essence, le but de la quantification de la fiabilité.
Cet article décrit les fondements théoriques de la quantification de la fiabilité du logiciel et en explique les modes d’utilisation. Il s’efforce de lever les principales réticences rencontrées vis-à-vis de la quantification de fiabilité du logiciel en expliquant notamment le processus qui est à l’origine de l’apparition des défaillances et la manière dont les mathématiciens ont proposé de le modéliser. Il explique également comment les donneurs d’ordre pourraient mettre en œuvre des exigences de fiabilité du logiciel qui concourraient nettement à obtenir une meilleure qualité opérationnelle des composantes informatiques des systèmes complexes qu’ils acquièrent.
L’objectif de l’article est de montrer que la modélisation de fiabilité est une technique statistique valide et applicable aux logiciels quelle que soit leur nature : logiciels embarqués, logiciels temps réel, logiciels de système d’information de tout domaine. L’article fait également un bilan des pratiques industrielles actuelles et donne des pistes potentielles d’évolution de ces pratiques dans l’avenir.
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VERSIONS
- Version archivée 1 de oct. 2004 par Frédérique VALLÉE
- Version archivée 2 de oct. 2012 par Frédérique VALLÉE
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Conclusion4. Pratiques industrielles actuelles
4.1 Bilan mitigé
Force est de reconnaître que, depuis la publication du modèle de Jelinski-Moranda en 1978 , les modèles de quantification de la fiabilité du logiciel n’ont pas autant fait d’émules chez les industriels qu’ils l’auraient dû. Certes, ces techniques ont été adoptées par un certain nombre d’entreprises prestigieuses telles qu’AT&T, Lucent, IBM, Raytheon ou la NASA , mais c’est un bien faible nombre lorsqu’on le compare au nombre d’entreprises produisant des logiciels dans le monde. Ces techniques ne font pas non plus l’objet de normes suffisamment reconnues et diffusées, ce qui est en général révélateur de leur adoption par la communauté. Il semblerait que les informaticiens perçoivent surtout le coût de la mise en œuvre de techniques de fiabilité sans bien en distinguer le retour sur investissement. Souvent, la fiabilité est considérée comme une caractéristique secondaire par rapport à l’apport de fonctionnalités innovantes et le « time to market ». Et quand c’est l’inverse, c’est-à-dire que la fiabilité du logiciel est primordiale, ce qui est le cas notamment pour des systèmes programmés réalisant des opérations de sécurité ou liés à la sécurité, les techniques de quantification de fiabilité sont inopérantes et rejetées par les normes. On espère cependant que les efforts faits actuellement par les industriels en termes d’amélioration de processus, qui ont pour objectif d’améliorer la qualité des produits, ouvriront des opportunités de mise en œuvre des techniques présentées dans cet article. La capacité à maîtriser la qualité de la production de logiciel est en effet non seulement une nécessité, mais également un facteur clé pour garder un avantage commercial...
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Pratiques industrielles actuelles
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - EVERETT (W.), KEENE (S.), NIKORA (A.) - Applying Software Reliability in the 1990s. - IEEE Transactions on Reliability (1998).
-
(2) - CARER (P.), LECLERCQ (P.) - Maîtrise de la fiabilité des nouveaux systèmes numériques à ERDF, application au futur système « compteurs communicants ». - Avignon (2008).
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(3) - KEENE (S.) - Keene development process SW reliability model: an early prediction method. - IEEE Reliability Society Newsletter, vol. 57, n° 2 (2011).
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(4) - VALLÉE (F.), VERNOS (D.) - Comment utiliser la fiabilité du logiciel comme critère d'arrêt du test. - 13e Colloque national de Fiabilité et Maintenabilité, Lyon (2002).
-
(5) - MILLS (H.D.) - On the statistical validation of computer programs (validation statistique des programmes informatiques). - IBM Rep. 72-6015 (1972).
-
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DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
TRP – Tecup Reliability Platform ( https://www.tecup.fr)
HAUT DE PAGE
ERTS Embedded Real Time Software and Systems
ISSRE International Symposium on Software Reliability Engineering
Lambda Mu – Congrès de l’IMDR (Institut de maîtrise des risques)
HAUT DE PAGE
CMMI-Acq (2007), Capability Maturity Model Integration for Acquisition, Version CMMI-ACQ V1.3 Technical Report – CMU/SEI-2010-TR-032
CMMI-Dev (2006), Capability Maturity Model Integration for Development, Version CMMI-DEV V1.3...
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