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La fin d’internet pourrait survenir en 2023

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

C'est en tout cas un scénario qu'envisage sérieusement Andrew Ellis, professeur à l'université d'Aston à Birmingham. Selon lui, le boom constant des échanges de données risque de générer un débordement irrépressible aboutissant à un crash d'internet.

Revêtez une toge blanche, munissez-vous d’un gong et partez dans la rue hurler « à l’apocalypse », comme dans Tintin et l’étoile mystérieuse parce qu’Internet risque de s’effondrer en 2023. Ce qui est presque synonyme de fin du monde. Enfin, ça, c’est si l’on accorde du crédit à la théorie d’Andrew Ellis.

Le britannique estime que d’ici six à huit ans, à cause de notre utilisation massive d’internet, le flux de données atteindra un niveau critique. Avec l’essor des smartphones, des services et applications liées, l’accumulation exponentielle des données et leurs échanges incessants, nous risquons de connaître un engorgement des « conduits », d’arriver à la limite d’internet : le « capacity crunch ».

Actuellement, les fournisseurs d’accès internet (FAI) ne réfléchissent pas véritablement à la question et envoient toujours plus de données par la fibre. Mais cette situation ne peut, à priori, pas durer éternellement; la demande va rattraper l’offre un jour ou l’autre. 

Une des solutions évidentes pour palier au problème de saturation serait de doubler le nombre de câbles de fibres optiques. Une entreprise qui s’avérerait coûteuse, autant pour les FAI que pour les utilisateurs car elle s’accompagnerait automatiquement d’une hausse du prix de l’abonnement.

Autre effet collatéral : les dépenses énergétiques liées à internet augmenteraient largement, elles aussi à un rythme soutenu. Quand on sait qu’elles connaissent déjà une hausse chaque année. À titre d’exemple, d’après le Daily Mail, « 16% de l’énergie consommée en Grande-Bretagne provient d’internet » alors que ce chiffre n’était pas si élevé par le passé.

Faut-il y croire ?

Le scénario d’Andrew Ellis est certes alarmiste, mais ne faisons pas de conclusion hâtive. Nombreux sont ceux invitant à la prudence dans la croyance de ses prédictions, incitant à relativiser, en regardant le passé et en ayant foi en l’avenir. Ce n’est pas la première fois que l’on assure qu’internet est arrivé dans sa zone de rupture (souvenez-vous, le Bug de l’an 2000, ou plus récemment encore, les inquiétudes au sujet de l’ère de l’internet mobile). Pourtant internet est encore là.

Des solutions existent. Et si elles n’ont pas encore été inventées, elles le seront. Ayons confiance en la loi de Moore, cette loi exprimée en 1965 qui prédit, pour l’heure assez justement, que les capacités technologiques doublent tous les deux ans (1,96 pour être exact). Laurent Lefèvre, chercheur à l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) se veut bien plus optimiste que le professeur britannique : « on pourrait avoir en 2020 un réseau qui consomme 90 % de moins qu’en 2010, même avec l’explosion du trafic ». La logique actuelle tend vers l’optimisation. Que ce soit des logiciels, des applications, ou bien de la consommation des datacenters, très voraces en électricité.

Au vu des intérêts des consommateurs, des opérateurs et des fournisseurs de contenu (le trio magique), il semble peu probable que nous assistions sans rien faire à l’effondrement d’internet.

Par Sébastien Tribot

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Posté le par La rédaction

Les derniers commentaires

  • J’espère vivement la disparition d’Internet. Trop de fausses informations y circulent et on n’arrive pas à démêler le vrai du faux. De plus, cela incitera les gens à communiquer et partager pour de vrai. Quant à l’achat en ligne, j’ai toujours la crainte de me faire pirater ma carte bleue. Sans oublier les démarches administratives qui se font désormais sur des sites qui beuguent la plupart du temps. J’éclaterai de rire en pensant aux influenceurs et influenceuses qui perdront tout car ces personnes pensent que c’est un métier avec lequel on peut facilement gagner sa vie. Ils verront la merde dans laquelle ils vont se retrouver. Si Internet disparaît, ce serait le paradis.

  • Sincèrement, ce ne serait pas plus mal que l’existence d’Internet prendra fin un jour, car c’est devenu un enfer de surfer sur ce réseau, notamment en raison des informations mensongères qui y circulent de façon abondante. Internet ne nous rend pas heureux, au contraire. De plus, ça crée une forte dépendance, au même titre que la drogue et ça favorise le harcèlement en ligne. A l’heure actuelle, il s’avère pour ainsi dire impossible de vivre sans cette merde, tellement on nous incite à utiliser les nouvelles technologies. Je rêverais de vivre l’époque où Internet n’existait pas. Seulement voilà, on ne commande pas, on est trop impuissants pour faire quoi que ce soit.

  • Pourvu qu’ internet disparaisse un jour et que nous recevions enfin notre courrier comme avant. Je n ai pourtant que 59 ans mais je puis vous assurer que pour moi internet est un véritable cauchemard. Tout n est que virtuel c est à dire que c est du vent et moi je ne peux m y retrouver avec du vent, il me faut des papiers, des preuves… je n ai déjà pas beaucoup de mémoire et internet m enleve le peu que j ai encore. Internet me met sur les nerfs et m angoisse a un point que je n avais jamais connu jusqu’ alors.. ça ne respecte ma façon de m organiser et de mettre tous mes papiers en ordres… pour moi c est un cauchemard et si mon compagnon disparaissait je me désabonnerais complètement de cette chose diabolique pour moi.. Internet me fait mal à la tête et m angoisse perpétuellement à m en rendre malade.. . J ai peur de très vite perdre totalement mon cerveau a cause de cette maudite machine et je pense que je ne suis pas la seule dans ce cas malheureusement….

  • Internet va disparaitre mais il a réapparaitre aussi. il va disparaitre en 2023 il va réapparaitre en 2650, je me suis renseigner c’est ce que on ma dit.

  • La fin d’internet est déjà une réalité, voyons !!! Faut se réveiller on est en 2016, j’ai la fibre 20 méga soit un débit théorique 40 fois plus important que ma connexion de 2008, seulement je navigue à la même vitesse voir plus lentement. Pour moi, il y a également une saturation des données transmises, faut pas avoir fait polytechnique pour s’en rendre compte juste observer ! Bugs à répétition de la part des FAI, temps de chargement énorme pour la plupart des sites à causes des pubs et une programmation baclé … outre les problèmes de ressources électriques il y a également l’incompétence des générations prenant la relève ne sachant pas programmer, sans parler des pubs invasives, spam, généralisation du porno à tout va …. internet est devenu un calvaire et pourtant il parait que la technologie a explosé en terme de capacités, lol, la blague !


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