Logo ETI Quitter la lecture facile
Visuel AFP

AFP

Le Brésil renforce la sécurité de la COP30 après des critiques de l’ONU

Posté le par AFP

Le gouvernement brésilien, rappelé à l’ordre par l’ONU, a affirmé jeudi avoir remédié aux problèmes de sécurité autour de la COP30 à Belem, dont l’entrée avait été forcée par des manifestants indigènes mardi.

Selon la presse locale, cet ajustement fait suite à un courrier très critique adressé au Brésil par Simon Stiell, chef de l’ONU Climat, qui coorganise la conférence sur le climat avec le pays sud-américain dans cette ville d’Amazonie.

Il y reprochait aux autorités brésiliennes une « violation grave du cadre de sécurité établi ».

A l’origine de ces tensions, un rare incident survenu mardi soir: des dizaines d’autochtones et d’autres manifestants ont forcé l’entrée de la « zone bleue », coeur de la conférence où se déroulent les négociations climatiques. Les images des heurts avec le personnel de sécurité ont fait le tour du monde.

Dans un communiqué transmis jeudi à l’AFP, le gouvernement brésilien renvoie d’abord la balle à l’ONU, rappelant que « la sécurité à l’intérieur de la zone bleue est confiée » au département de la sécurité des Nations unies.

Il dit toutefois avoir procédé, en coordination avec les Nations unies et le gouvernement de l’Etat du Para, dont Belem est la capitale, à une « réévaluation » de la situation.

Il a ainsi décidé de déployer des forces supplémentaires et de renforcer le périmètre de sécurité, via un élargissement d’une zone contrôlée autour du site et l’installation de davantage de barrières.

Dans la « zone bleue », censée être un sanctuaire, les manifestations pacifiques sont autorisées à certains endroits déterminés, selon des règles précises.

Interrogé par l’AFP sur le besoin éventuel de nouvelles mesures de sécurité, le président brésilien de la COP, André Correa do Lago, a répondu jeudi: « Pas besoin, c’était vraiment un incident mineur. »

Toutes les questions « concernant la sécurité ont été entièrement résolues », a-t-il déclaré dans une conférence de presse.

Dans leur communiqué, les autorités brésiliennes ont aussi assuré avoir répondu aux griefs de l’ONU sur la climatisation et l’étanchéité du site de la COP à Belem, ville au climat tropical très chaud et humide, avec de violentes averses ponctuelles.

« Il n’y a pas eu d’inondation du site de l’événement, mais plutôt des incidents localisés, tels que des infiltrations d’eau » qui ont été « rapidement réparées », selon le gouvernement brésilien.

Il dit aussi avoir déployé des climatiseurs supplémentaires pour les quelque 42.000 participants arpentant le centre de convention.

« La climatisation est bien meilleure aujourd’hui, non? Nous sommes tous d’accord », a dit André Correa do Lago dans un sourire, durant la conférence de presse.

Le choix de Belem – une ville moyenne aux portes de l’Amazonie – pour accueillir la COP30 avait été critiqué par certains, qui ne la jugeaient pas capable d’accueillir un événement de cette dimension.

Dans les mois précédant la conférence, le manque de chambres d’hôtel et les prix exorbitants pratiqués par certains établissements avaient nourri une vive polémique.

Mais le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a tenu à maintenir la conférence à Belem pour montrer les difficultés auxquelles est confrontée l’Amazonie et le rôle crucial de la plus grande forêt tropicale de la planète contre le réchauffement climatique.

« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2025 Agence France-Presse. »

Posté le par AFP


Réagissez à cet article

Commentaire sans connexion

Pour déposer un commentaire en mode invité (sans créer de compte ou sans vous connecter), c’est ici.

Captcha

Connectez-vous

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.

INSCRIVEZ-VOUS
AUX NEWSLETTERS GRATUITES !