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Le Costa Rica va rationner l’électricité en raison du manque de précipitations

Posté le par AFP

Le manque de précipitations qui affecte l’approvisionnement des barrages hydroélectriques au Costa Rica va obliger à rationner l’électricité la semaine prochaine, ont annoncé jeudi les autorités.

« Il s’agit d’une sécheresse que nous n’avons pas connue depuis 50 ans », a déclaré Berny Fallas, expert en hydroclimatologie à l’Institut costaricien de l’électricité (ICE), le principal fournisseur d’énergie du pays, pointant les effets délétères du phénomène climatique El Niño.

« Cet El Niño est vraiment le plus compliqué de l’histoire du Costa Rica », a renchérit le directeur d’ICE, Roberto Quiros.

Quelque 99% de la production électrique au Costa Rica provient de sources renouvelables, mais 75% est générée par l’énergie hydroélectrique.

Le précédent rationnement d’électricité dans le pays d’Amérique centrale remonte à 2007, également induit par le El Niño, phénomène météorologique naturel associé au réchauffement de la surface des océans dans le Pacifique tropical, qui se produit généralement tous les deux à sept ans et dure entre neuf et douze mois.

Les coupures commenceront en alternance lundi dans tout le Costa Rica, avec un maximum de trois heures par client. La mesure a été prise pour une durée indéterminée et dépendra des précipitations à venir. La saison des pluies s’étend normalement de mai à novembre.

Pour les mêmes raisons de déficit hydrique conséquence d’El Niño, l’Equateur a rationné son électricité pendant plus de deux semaines, avec des coupures allant jusqu’à 13 heures par jour. Le retour des précipitations a permis de lever la mesure en début de semaine.

Le phénomène El Niño et le changement climatique causé par l’homme ont provoqué un nombre record de désastres environnementaux en Amérique latine en 2023, a indiqué mercredi l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.

L’année passée a été la plus chaude jamais enregistrée dans la région, selon le rapport, qui signale que l’élévation du niveau de la mer et le recul des glaciers se sont poursuivis tandis qu’un « changement majeur » dans la répartition des précipitations dans le sous-continent a provoqué sécheresses, incendies de forêt, inondations et glissements de terrain.

Le sud du Brésil est actuellement frappé par des pluies diluviennes qui ont fait plus de 100 morts et autant de disparus.

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