La mutation extraordinaire de nos méthodes de travail a induit une évolution fantastique des moyens de communication et d’échanges d’informations. Nous assistons à des phénomènes parasitaires inquiétants, notamment depuis l’ouverture d’Internet à des activités privées et commerciales, qui confirment la nécessité de protéger les systèmes d’information, afin de pouvoir librement communiquer, stocker et traiter les données.
De nouvelles formes de malveillances font leur apparition et risquent de nuire gravement aux performances des entreprises.
Notre temps est marqué par un paradoxe. Les risques se multiplient et nous voudrions les ignorer, pire nous ne tolérons pas les conséquences de nos imprévisions.
L’ensemble informatique et télécommunications, de plus en plus miniaturisé, disséminé, individualisé, est exposé à des menaces qui proviennent de l’homme, de l’organisation, des procédures et des dispositifs à travers les erreurs, les pannes, les accidents et, surtout de façon majoritaire, à travers la malveillance qui représente les deux tiers des pertes.
Le coût économique du « cybercrime » est évalué entre 0,2 et 0,5 % du chiffre d’affaires des grandes entreprises.