La mutation de nos méthodes de travail a induit une évolution fantastique des moyens de communication et d’échanges d’information. Nos usages informatiques sont constants, et la dépendance à la connexion aux systèmes d’information ne cesse d’augmenter. Parallèlement, nous assistons sur ce nouvel espace d’échanges à des phénomènes parasitaires inquiétants ; l’ouverture à Internet pour tous les modes de communication, qu’ils soient privés ou publics, génère de nouvelles menaces.
Il y a une nécessité de protéger les systèmes d’information afin de pouvoir librement communiquer, stocker et traiter les données.
Notre temps est marqué par un paradoxe : les risques se multiplient, et nous voudrions les ignorer ; pire, nous ne tolérons pas les conséquences de nos imprévisions.
L’ensemble informatique et télécommunications, de plus en plus miniaturisé, disséminé et individualisé, est exposé à des menaces qui proviennent de l’homme, de l’organisation, des procédures et des dispositifs à travers les erreurs, les pannes, les accidents et surtout, de façon majoritaire, à travers la malveillance.
Les contraintes techniques s’évanouissent ; les services prennent le pas sur les infrastructures. Le réseau est désormais « virtuel » et mondial ; le client redevient actif.
La cybercriminalité est devenue l’un des principaux fléaux de nos économies. La sécurité des usages informatiques est un objectif majeur pour nos sociétés.