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1 - SOURCES NATURELLES D’IRRADIATION

2 - SOURCES D’ORIGINE NATURELLE MODIFIÉES PAR LA TECHNOLOGIE

3 - SOURCES D’IRRADIATION D’ORIGINE TECHNOLOGIQUE

4 - IRRADIATION MÉDICALE

5 - CONCLUSION

| Réf : BN3900 v1

Sources d’irradiation d’origine technologique
Sources d’irradiation par les rayonnements ionisants

Auteur(s) : Henri MÉTIVIER

Date de publication : 10 janv. 1998

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Auteur(s)

  • Henri MÉTIVIER : Docteur ès sciences - Directeur de recherche - Assistant du directeur de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire - Membre de la Commission internationale de protection radiologique

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INTRODUCTION

L‘irradiation par les rayonnements ionisants provient de deux sources majeures, les rayonnements naturels dans lesquels l’homme baigne en permanence et les sources de rayonnement d’origine « humaine », c’est-à-dire liées à la technologie moderne. Pour la plupart des pays, l’irradiation par les sources naturelles reste la plus importante, elle est suivie par l’irradiation médicale, qui dépend étroitement du niveau technologique du pays, viennent enfin, pour les populations, les irradiations liées à l’industrie nucléaire. L’inventaire de ces irradiations est mis à jour régulièrement par le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR), le dernier en date a été publié en 1993. Pour la France, l’irradiation individuelle moyenne due à la radioactivité naturelle est d’environ 2 mSv par an en dose efficace, elle peut varier d’une région à l’autre d’un facteur 3. L’irradiation d’origine médicale liée au diagnostic est moitié moindre, environ 1 mSv par an en dose efficace.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bn3900


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3. Sources d’irradiation d’origine technologique

3.1 Irradiation des populations

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3.1.1 Retombées des essais d’armes nucléaires

Les essais d’armes dans l’atmosphère ont eu lieu de 1945 à 1980 et furent le fait principalement, de cinq puissances, les États-Unis, l’ex-URSS, le Royaume-Uni, la France et la République Populaire de Chine. Leur nombre, aujourd’hui connu, fut pour chaque puissance, respectivement de 195, 226, 21, 45 et 22. La puissance totale délivrée, usuellement exprimée en Mt de TNT, fut respectivement de 153, 107, 16,7, 10,1 et 20,7. Les périodes les plus actives furent 1952-1958 et 1961-1962. L’irradiation des populations liées aux retombées fut d’abord le résultat de l’irradiation par les produits de fission à vie courte (T1/2 = 8 à 100 j) pendant la période des essais, puis après leur arrêt liées à l’exposition au 137Cs, 14C, 90Sr et 3H. Les retombées furent locales (12 %), troposphériques (10 %) et stratosphériques (78 %). Les retombées locales qui consistent en des débris ne sont pas prises en compte dans le calcul des doses reçues par les populations puisque les tirs ont eu lieu dans des régions isolées. Les maximums de dépôt ont été enregistrés dans les régions de 40 à 50o de latitude des deux hémisphères. L’hémisphère nord étant 3 à 4 fois plus affecté.

La dose maximale reçue par les populations fut de 160 µSv/an en 1963, date de la signature par les États-Unis et l’ex-URSS du traité interdisant les essais dans l’atmosphère (50 % de la dose était due aux isotopes à vie courte). Elle était dix fois plus faible, 18,2 µSv/an, en 1973 (30 % dû au 137Cs), puis 9,2 µSv/an en 1983 (48 % dû au 137Cs) et 6,7 µSv/an en 1993 (30 % dû au 14C qui restera le radio-nucléide prépondérant dans le futur). L’ingestion représente la source d’irradiation la plus importante, elle est 4 fois plus grande que l’irradiation par exposition externe aux radionucléides déposés sur le sol (137Cs), elle-même 5 fois plus grande que l’irradiation liée à l’inhalation.

Si ces doses restent relativement modestes pour les populations...

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