L’utilisation des menuiseries PVC à une échelle significative est apparue en France dans les années 1970. Elle ne concernait alors que des implantations géographiques limitées, dans l’Ouest notamment.
Pendant une dizaine d’années, elle a stagné au niveau de 1 % environ du marché des menuiseries posées, tous matériaux confondus.
Le début des années 1980 marque le véritable point de départ d’un essor rapide et continu de la fenêtre en PVC, essentiellement dans le domaine de la rénovation des immeubles d’habitation collective. On apprécie vite dans ce secteur un rapport qualité/prix très favorable. On estimait, en 1990, à 30 % la part du marché attribuée au PVC. À la fin 1998, on estimait que sur un total 6,9 millions de fenêtres installées, 3,7 millions sont en PVC, ce qui correspond à 54 % du marché.
Aujourd’hui, à l’aube du XXI e siècle, le PVC est donc devenu le leader incontesté du marché de la fenêtre. Il s’impose désormais dans tous les secteurs de la construction qu’il s’agisse de travaux neufs ou de réhabilitation pour la maison individuelle ou les logements collectifs.
Le tableau 1 résume l’organisation de la profession en France.
Chaque « modèle » ou « marque » de fenêtres en PVC commercialisé nécessite l’étude et la mise au point préalable d’un système. Durant cette phase, on doit en particulier concevoir l’ensemble des profilés, qui, associés judicieusement, permettra de réaliser les fenêtres répondant à tous les impératifs techniques et commerciaux. La forme de chaque profilé est très élaborée pour répondre à toutes les fonctions attendues.
La figure 1 souligne les différents paramètres à prendre en compte lors du dessin des profilés inclus dans un système de fenêtre PVC.