De l’universalité des capteurs
Dans tous les organes naturels ou artificiels, la relation de cause à effet peut se présenter sous la forme d’une succession d’organes de captation, de traitement et d’action. Pour le capteur qui assure la transformation d’une information « extérieure » en une grandeur compatible avec l’organe de traitement, nous retiendrons la définition donnée ci-après.
Nous appellerons capteur un sous-ensemble minimal de tout objet transformant une information représentée par une grandeur physique d’une certaine dimension (Lx, My, Tu, Iv) en une grandeur physique de dimension différente (Lx, My’, Tu’, Iv’), ou sans dimension.
Par exemple, au sens de la définition précédente :
• Sont des capteurs :
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un dynamomètre à ressort transformant une force (MLT −2) en déplacement (L),
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un moteur transformant un courant (I) en couple mécanique (ML2T−2) ;
• Ne sont pas des capteurs :
Il est clair que la fonctionnalité d’un capteur sera au moins définie par les dimensions des grandeurs d’entrée et de sortie ainsi que par la relation liant ces grandeurs.
Remarque : si, souvent, seule la grandeur d’entrée est donnée (on parlera de capteur de température, d’accélération, de pression) c’est que celle de sortie est considérée définie par le contexte d’utilisation. Du fait de la prépondérance des traitements de nature électronique, il s’agit le plus souvent d’une grandeur électrique.