Dressés vers le ciel, les bâtiments rayonnent dans la nuit comme de grands luminaires, chacune de leurs ouvertures, traduisant d'un éclat plus ou moins vif et coloré, les activités qu'ils abritent.
Durant la journée, au contraire, le sens des flux s'inverse et ces édifices doivent, selon les cas, aller collecter au-dehors le précieux rayonnement nécessaire à l'éclairage des espaces intérieurs, ou parvenir à se protéger des rayons trop agressifs du soleil.
Cette dualité exprime bien la complexité de l'enveloppe d'un bâtiment, sa capacité à maîtriser au mieux la lumière du jour pour satisfaire les besoins des utilisateurs, c'est-à-dire :
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améliorer le bien-être, la santé et la productivité des personnes ;
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réduire la consommation d'énergie liée à l'utilisation de l'éclairage artificiel ;
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diminuer la charge de ventilation et de climatisation des bâtiments.
Au-delà de ces enjeux, l'enveloppe et ses ouvertures constituent l'expression la plus manifeste des intentions de l'architecte et « qualifient » l'architecture comme un vêtement distingue celui qui le porte.
« L’histoire de l’architecture moderne, c’est une histoire de fenêtres ».
Le Corbusier
Ce document passe en revue les différents éléments à prendre en considération lorsque l’on souhaite optimiser les apports de lumière du jour à l’intérieur des bâtiments.
Il présente tout d’abord les enjeux associés à la typologie des bâtiments et à l’environnement extérieur, pour se focaliser ensuite sur les ouvertures en façades et en toiture. La question des protections solaires est ensuite abordée en mettant l’accent sur le traitement combiné des enjeux de lumière et de surchauffe.
Enfin, les caractéristiques de quelques dispositifs particuliers de contrôle de la lumière naturelle font l’objet d’une présentation succincte.
Le lecteur aura tout intérêt à se reporter à l'article précédent [C 3 315] et à sa documentation pour compléter les informations présentées ici.