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Article

1 - GRANDES LIGNES DE LA CEM DES ÉLECTRONIQUES DE PUISSANCE

2 - PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DE LA CHAÎNE DE PUISSANCE

3 - MÉTHODOLOGIE CEM POUR L’ASSEMBLAGE DE MODÈLES PRÉÉTABLIS ET FORMATION D’UNE CHAÎNE DE PUISSANCE

4 - CONCLUSION

5 - SIGLES

Article de référence | Réf : E1340 v1

Conclusion
Modélisations pour la CEM des électroniques de puissance

Auteur(s) : Olivier MAURICE, Alexandre VALLET

Date de publication : 10 déc. 2021

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RÉSUMÉ

L’électronisation massive des objets et des systèmes impose l'intégration de plus en plus d’actionneurs, pilotés par quelques microprocesseurs, microcontrôleurs, etc. L’interface entre ces organes de manœuvres et les électroniques numériques de pilotages et décisions sont les électroniques analogiques de puissance qui assureront la fourniture contrôlée de l’énergie nécessaire à ces mouvements. Ces électroniques travaillent avec des signaux de plus en plus rapides pour améliorer leurs rendements. L’objet de cet article est de fournir des éléments de modélisation pour la CEM de ces électroniques de façon à justifier des éléments d’atténuation nécessaires pour les rendre conformes aux exigences de la compatibilité électromagnétique.

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ABSTRACT

Power Electronic Modeling for EMC

Coming from the pervasion of electronics in systems, we find more and more actuators driven by some large intergrated circuits in these systems. Teh interfaces between the machines and their control command are power electronics that drive the transmitted energy that is necessary for making movements. These electronics are working with signal using more and more fast edge times in order to increase their yield. The purpose of this article is to give some elements for modeling these electronics in EMC and help to justify the added components used to reach their EMC compliances.

Auteur(s)

INTRODUCTION

Les électroniques dites « de puissance » regroupent des composants et des types d’architectures reconnaissables par les spécialistes de cette matière, mais aussi par les étudiants en électronique qui ont pu aborder certaines de ces structures. Dans ce cadre, concevoir une électronique qui concilie au mieux rendement et performances des composants dont, principalement, des transistors de commutation est un exercice difficile. Pour autant, s’il conduit à une conception fonctionnelle efficiente, l’exercice ne répond pas forcément aux besoins et exigences de la compatibilité électromagnétique (CEM).

Le champ de la CEM est bien plus large que le seul champ couvert par les signaux des électroniques de puissance. En particulier, il impose d’évaluer les bruits engendrés sur les lignes d’alimentation des électroniques de puissance par leurs commutations. Si ce bruit est calculable classiquement à partir de la conception fonctionnelle dans la bande passante de l’électronique, son estimation hors bande, c’est-à-dire à des fréquences beaucoup plus élevées que celle du fonctionnement nominal, implique une approche de modélisation propre à la CEM. Cet écart est souvent mal compris : le métier de la CEM ne se satisfait pas d’un recoupement exemplaire entre un signal mesuré et un signal calculé, cela n’a d’ailleurs paradoxalement aucun intérêt. Le but de l’ingénieur en CEM est de prédire une enveloppe des maxima en émission de cette électronique, qui encadre les mesures pouvant être effectuées sur cette électronique sous diverses conditions de fonctionnement. Il doit également prendre en compte les dispersions et les incertitudes inhérentes aux composants et à la structure conçue, et ce, pour toutes les fréquences entre quelques hertz à plusieurs gigahertz. Parvenir à l’établissement de ces amplitudes limites, comme à la conformité de l’électronique vis-à-vis des exigences auxquels les systèmes qui vont l’accueillir sont soumis, appelle l’utilisation de modèles qui ne sont pas des modèles fonctionnels, mais des modèles pour la CEM.

Par l’emploi de modèles rapides, robustes, délivrant des résultats englobants sans être trop majorants, permettant de positionner les performances en CEM de l’électronique dans une analyse de fiabilité et de sûreté de fonctionnement, l’ingénieur en CEM apporte ainsi sa pierre à la conception de l’électronique de puissance sous un angle qui n’est pas celui du concepteur hardware.

Nous espérons par cet article fournir les premières briques à l’ingénieur en CEM pour élaborer le modèle qu’il devra construire pour l’électronique dont il a la charge.

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KEYWORDS

conducted emissions   |   radiated emissions   |   power electronics   |   power choppers

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-e1340


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4. Conclusion

Nous avons essayé de proposer une méthodologie adaptée à la CEM pour l’étude d’une électronique de puissance. Nous avons montré comment les différents modèles et calculs pouvaient être menés en usant de l’analyse tensorielle des réseaux, mais d’autres outils peuvent aussi être employés. Des outils informatiques tels que le langage Python, ou des librairies scientifiques fournissent, toutes les méthodes pour résoudre les applications numériques exposées dans ce document (inversion de matrice, etc.).

Les électroniques de puissance nécessitent des compétences pointues pour garantir les conformités avec les exigences des domaines automobile ou aéronautique. Les temps de montée toujours plus rapides pour optimiser la thermique engendrent des harmoniques plus lointaines et des bandes de fréquence larges qui viennent perturber jusqu’aux récepteurs radio. Par ailleurs, ces électroniques sont de plus en plus intégrées pour répondre à des besoins de gains en volumes, poids, etc. Les « règles » et « bonnes pratiques » ne suffisent plus pour atteindre ces conformités, il devient nécessaire d’analyser la matrice d’interaction et de réaliser les calculs nécessaires dès la conception afin d'effectuer les bons choix architecturaux et répondre ainsi aux besoins.

La diversité des architectures attachées aux électroniques de puissance fait qu’il est illusoire de penser pouvoir disposer d’une méthode systématique pour leur modélisation. Nous avons pris le parti dans cet article de proposer des démarches et des techniques qui peuvent être adaptées à n’importe quelle architecture pour construire la modélisation pour la CEM de n’importe quelle électronique de puissance. Les aspects abordés peuvent être développés, mais ces développements sortaient du cadre de cet article. Chaque lecteur pourra travailler à ces développements dans le cadre des électroniques qu’il étudie et bénéficier par ailleurs des modèles présentés dans des articles de congrès de CEM, qui sont tous récupérables et utilisables dans le formalisme de Kron utilisé ici.

Les performances des commutateurs vont continuer à augmenter en capacités d’intensité des courants commutés, vitesses de commutation, etc. Les modèles peuvent être adaptés pour répondre à ces évolutions. Comme toujours en CEM, des règles...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BOUCENNA (N.) -   Contribution à la modélisation en compatibilité électromagnétique des machines électriques triphasées.  -  (Doctoral dissertation, École normale supérieure de Cachan-ENS Cachan) (2014).

  • (2) - MAURICE (O.), RAVELO (B.), REINEIX (A.) -   *  -  . – Modélisation multiphysique : premiers concepts fondamentaux dans le cadre classique (2019).

  • (3) - MAURICE (O.), DURAND (P.) -   *  -  . – Complex Systems Modelling Developed for Electromagnetic Compatibility Applied to Automatic Problems (2016).

  • (4) - LARDELLIER (M.) -   Contribution à l'étude des perturbations électromagnétiques générées par des convertisseurs.  -  (Doctoral dissertation) (1996).

  • (5) - GUETTICHE (N.) -   Développement des modèles CEM de composants d'électronique de puissance pour la caractérisation des perturbations en mode rayonné.  -  (Doctoral dissertation, université de bouira) (2017).

  • ...

NORMES

  • Normes analogiques définissant les limites en émissions conduites ou rayonnées (reprise pour la réglementation européenne par la norme NF EN 55022). - CISPR22 -

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