Les techniques de réhabilitation sont généralement classées en quatre grandes catégories. Elles comprennent les techniques de traitement : hors site, sur site et in situ – dans lesquelles on retrouve les procédés physico-chimiques, thermiques et biologiques – ainsi que le confinement.
Le confinement permet de stopper des migrations souterraines de polluants pouvant être entraînés :
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sous forme pure en raison du mouvement d’une nappe d’eau souterraine sous l’action d’un gradient hydraulique (par exemple, dans le cas de produits organiques légers non miscibles) ;
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sous forme dissoute dans le cas du lessivage d’une zone polluée par une nappe d’eau souterraine (cas des métaux ou des inorganiques principalement) ;
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sous l’une de ces deux formes, par lessivage d’une zone polluée provoquée par l’infiltration d’eaux météoriques dans le sol.
Cette technique s’applique donc à une problématique de nappes polluées où l’on cherchera à contrôler le vecteur de propagation des polluants.
Le présent dossier s’appuie sur le document de référence : « Procédés de confinement appliqués aux sites pollués » paru en 1999 (cf. ).