Définir les différents types de constats
Hiérarchiser les constats d’audits

2.1 Les constats simples ou neutres

Les constats simples ou neutres sont les constats factuels qui n’appellent pas d’actions et qui ne sont pas des pratiques remarquables. Ces constats constituent la majorité des constats que vous faites durant l’audit. Ce type de constat reflète une situation ni bonne, ni mauvaise. Exemple : un budget annuel de 50 à 60 k€ est alloué à la réalisation des actions marketing.

Il est important de garder trace, dans le rapport, de ces constats. En effet, le rapport d’audit ne contient pas seulement les non-conformités, les opportunités d’amélioration, les points forts (cf. Rédiger un rapport d’audit simple et efficace [FIC 0351]). Il va aussi permettre de conserver une photo à un instant « t » des pratiques mises en œuvre. Ces informations échangées tout au long de l’audit sont tout aussi importantes puisqu’elles vous ont permis de statuer sur la conformité. Elles sont aussi importantes pour une exploitation ultérieure, comme par exemple pour visualiser les changements d’un audit à l’autre ou aborder les sujets qui n’auraient pas été vus, etc.

2.2 Les non-conformités

Il s’agit de constats relevant une pratique non conforme vis-à-vis des référentiels internes ou externes, pris en considération dans les critères de l’audit. Une non-conformité s’explicite avec trois notions.

• La preuve : il s’agit du fait précis qui décrit ce qui a été vu. La preuve fait référence très précisément au problème rencontré (le numéro du matériel concerné, la date d’une commande…). Elle ne peut pas être remise en cause, car elle est factuelle.

• L’exigence : il y a non-conformité, parce que la preuve ne satisfait pas une exigence. Pour formuler une non-conformité, il est donc nécessaire de pouvoir faire référence...