Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleRECHERCHEZ parmi plus de 10 000 articles de référence ou pratiques et 4 000 articles d'actualité
PAR DOMAINE D'EXPERTISE
PAR SECTEUR INDUSTRIEL
PAR MOTS-CLES
NAVIGUER DANS LA
CARTOGRAPHIE INTERACTIVE
DÉCOUVREZ toute l'actualité, la veille technologique GRATUITE, les études de cas et les événements de chaque secteur de l'industrie.
Auteur(s) : Florent BRISOU
Relu et validé le 02 févr. 2022
Télécharger l'extrait gratuit pour explorer cet article
Déjà abonné ? ouSe connecter
Présentation
Lire l'article interactif
Bibliographie & annexes
Quiz & Test
Inclus dans l'offre
Florent BRISOU : Ingénieur ENSEM - Senior Technical expert systèmes de freinage – ALSTOM Transport (France)
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleDès la préhistoire du chemin de fer s’est posé le problème de ralentir puis arrêter les véhicules, quel que soit leur mode de propulsion. Très vite, le frein à friction, utilisant le frottement d’un matériau sur un autre pour produire un effort et dissiper l’énergie cinétique sous forme de chaleur, s’est imposé en raison de sa facilité de mise en œuvre.
Ainsi, un historien, ayant visité les mines de Leberthal en Alsace (France) vers 1550, nous apprend qu’« une pièce de bois, disposée horizontalement au-dessus d’une roue, était articulée au flanc du wagonnet. Le conducteur, qui était un enfant, pouvait ainsi appuyer de la main ou du pied contre la périphérie de la roue et modérer la vitesse de ces chariots miniers lancés dans de faibles déclinaisons ». Il s’agit ici de l’ancêtre du frein à sabots.
Durant l’essor du chemin de fer au début du XIXe siècle, le freinage fait toujours appel au frein à friction, sous la forme là encore d’un frein dit à sabots venant frotter sur les roues des véhicules, s’inspirant directement du dispositif de freinage en vigueur sur les diligences de l’époque.
Ainsi en est-il du chemin de fer entre Saint-Étienne et Andrézieux, mis en service en 1827. Dans le sens de la descente, les convois, qui pouvaient compter jusqu’à 14 véhicules pesant chacun 5 tonnes en charge, avançaient par le simple effet de la gravité. Ils étaient donc équipés d’un système de freinage sous la forme, sur chaque wagon, de deux sabots montés tête-bêche sur un levier pivotant autour d’un axe lié au châssis.
L’arrivée des premières locomotives à vapeur est par ailleurs l’occasion de mettre en œuvre les premiers freins dynamiques : la distribution de la vapeur aux cylindres était conçue de telle sorte qu’il soit possible de fonctionner en marche arrière (on dit alors « battre contre vapeur ») pour ralentir le convoi en cas d’obstacle inopiné sur la voie.
Dès lors, et durant près de 150 ans, la technique du freinage n’évolue pratiquement plus. Le premier matériau employé pour la fabrication des semelles, à savoir le bois, fait cependant place, durant le XIXe siècle, à la fonte en raison d’une meilleure efficacité (notamment vis-à-vis des risques d’incendie liés à l’échauffement durant le freinage) et du faible coût procuré par le développement de la sidérurgie à cette époque.
Il faut donc attendre les années 1960, et la course à la vitesse lancée par les exploitants ferroviaires au Japon et en Europe afin de contrer l’essor de l’automobile et du transport aérien, pour observer le développement de nouveaux types de freins. Apparaissent alors les trains à grande vitesse (200 à 210 km/h) : pour ces applications, il s’avère très vite que le freinage par semelles sur roues est insuffisant et inadapté, en raison d’une part de ses faibles capacités de freinage (coefficient de frottement très faible de la fonte) et d’autre part de la sollicitation thermique inacceptable qu’il génère au niveau des tables de roulement des roues. L’augmentation de la vitesse entraîne dès lors l’apparition sur les véhicules du frein à disques et du frein électromagnétique sur rails (patin magnétique). Ces innovations vont, plus que la traction (le record à 331 km/h dès 1955 l’a montré), permettre une exploitation quotidienne au-delà de 200 km/h dans des conditions de sécurité et de coût acceptables.
Les années 1970 voient par ailleurs se généraliser l’utilisation des freins dynamiques, essentiellement liés au développement de la traction électrique moderne et de la traction diesel (qu’elle soit diesel-électrique ou diesel-hydraulique).
Enfin, les courants de Foucault trouvent une application ferroviaire sous la forme de patins approchés à quelques millimètres du rail, permettant de plus de s’affranchir des problèmes liés à l’adhérence roue-rail.
Les progrès depuis lors seront constants et viseront essentiellement à améliorer les capacités énergétiques du frein à friction, notamment dans l’objectif de réduire (ou du moins de ne pas augmenter) le nombre des organes installés tandis que la vitesse des trains s’accroît (270 km/h, puis 300 à 320 km/h, des vitesses de 350 à 380 km/h étant évoquées) ou que leur masse augmente (cas des véhicules de transports urbains).
Déjà abonné ? ouSe connecter
Cet article fait partie de l’offre
Systèmes ferroviaires (53 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète et actualisée d'articles validés par des comités scientifiques
Un service Questions aux experts et des outils pratiques
Des Quiz interactifs pour valider la compréhension et ancrer les connaissances
(1) - BOÎTEUX (M.) - Le frein pneumatique ferroviaire – Partie 4 – Différents types de frein : freinage par frottement/freins à disques. - Chemins de fer, n° 415, juill.-août 1992.
(2) - BOÎTEUX (M.) - Le frein pneumatique ferroviaire – Partie 5 – Différents types de frein : freins à disques/freins électriques. - Chemins de fer, n° 422, sept.-oct. 1993.
(3) - BOÎTEUX (M.) - Le frein pneumatique ferroviaire – Partie 6 – Freins hydrauliques/dispositifs engendrant ou contrôlant l’effort de freinage. - Chemins de fer, n° 428, sept.-oct. 1994.
(4) - BOÎTEUX (M.) - Le frein pneumatique ferroviaire – Partie 7 – Dispositifs engendrant ou contrôlant l’effort de freinage. - Chemins de fer, n° 430, janv.-fév. 1995.
(5) - BOÎTEUX (M.) - Le frein pneumatique ferroviaire – Partie 9 – Problèmes particuliers concernant le freinage des trains à très grande vitesse. - ...
Applications ferroviaires – Freinage – Vocabulaire générique - EN 14478 -
Applications ferroviaires – Disques de frein pour matériel roulant ferroviaire - EN 14535 -
Applications ferroviaires – Freinage – Garnitures de friction - EN 15328 -
Applications ferroviaires – Freinage – Porte-semelles et clavette de semelle de frein pour véhicules ferroviaires - EN 15329 -
Applications ferroviaires – Freinage – Critères pour la fonction et la performance des systèmes de freinage magnétiques pour véhicules ferroviaires - EN 16207 -
Applications ferroviaires – Freinage – Semelles de frein - EN 16452 -
Freins – Prescriptions concernant la construction des différents organes de frein - UIC 541-1 -
...
1.1 Constructeurs – Fournisseurs – Distributeurs (liste non exhaustive)
Faiveley Transport
Knorr-Bremse Systeme für Schienenfahrzeuge
Kovis
Wabtec Corporation
HAUT DE PAGE1.2 Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)
Association of American Railroads (AAR)
Union internationale des chemins de fer (UIC)
HAUT DE PAGEDéjà abonné ? ouSe connecter
Entraînez vous autant que vous le voulez avec les quiz d'entraînement.
Lorsque vous êtes prêt, vous passez le test de validation. Vous avez deux passages possibles dans un laps de temps de 30 jours.
Entre les deux essais, vous pouvez consulter l’article et réutiliser les quiz d'entraînement pour progresser. L’attestation vous est délivrée pour un score minimum de 70 %.
DÉTAIL DE L'ABONNEMENT :
TOUS LES ARTICLES DE VOTRE RESSOURCE DOCUMENTAIRE
Accès aux :
Articles et leurs mises à jour
Nouveautés
Archives
Articles interactifs
Formats :
HTML illimité
Versions PDF
Site responsive (mobile)
Info parution :
Toutes les nouveautés de vos ressources documentaires par email
DES ARTICLES INTERACTIFS
Articles enrichis de quiz :
Expérience de lecture améliorée
Quiz attractifs, stimulants et variés
Compréhension et ancrage mémoriel assurés
DES SERVICES ET OUTILS PRATIQUES
Votre site est 100% responsive,
compatible PC, mobiles et tablettes.
FORMULES
Formule monoposte | Autres formules | |
---|---|---|
Ressources documentaires | ||
Consultation HTML des articles | Illimitée | Illimitée |
Quiz d'entraînement | Illimités | Illimités |
Téléchargement des versions PDF | 5 / jour | Selon devis |
Accès aux archives | Oui | Oui |
Info parution | Oui | Oui |
Services inclus | ||
Questions aux experts (1) | 4 / an | Jusqu'à 12 par an |
Articles Découverte | 5 / an | Jusqu'à 7 par an |
Dictionnaire technique multilingue | Oui | Oui |
(1) Non disponible pour les lycées, les établissements d’enseignement supérieur et autres organismes de formation. |
||
Formule 12 mois 765 € HT |
Autres formules |
INTRODUCTION
1 - DIFFÉRENTS PROCÉDÉS DE FREINAGE
4 - COROLLAIRE : CONJUGAISON DES FREINS
Information
Quiz d'entraînement bientôt disponible
TECHNIQUES DE L'INGENIEUR
L'EXPERTISE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE
DE RÉFÉRENCE
Avec Techniques de l'Ingénieur, retrouvez tous les articles scientifiques et techniques : base de données, veille technologique, documentation et expertise technique
SOLUTION EN LIGNE
Découvrez KréaCCTP, le 1er logiciel de rédaction de CCTP en ligne. Intuitif, il s’appuie sur une bibliothèque de descriptifs actuelle et fiable.
Automatique - Robotique | Biomédical - Pharma | Construction et travaux publics | Électronique - Photonique | Énergies | Environnement - Sécurité | Génie industriel | Ingénierie des transports | Innovation | Matériaux | Mécanique | Mesures - Analyses | Procédés chimie - bio - agro | Sciences fondamentales | Technologies de l'information
ACCUEIL | A PROPOS | ANNUAIRE AUTEURS | EXPERTS SCIENTIFIQUES | PUBLICITÉ | PLAN DU SITE | MENTIONS LÉGALES | RGPD | COOKIES | AIDE & FAQ | CONTACT
PAIEMENT
SÉCURISÉ
OUVERTURE RAPIDE
DE VOS DROITS
ASSISTANCE TÉLÉPHONIQUE
+33 (0)1 53 35 20 20