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Auteur(s)
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Vincent BOLY : Professeur, ENSGSI (École Nationale Supérieure de Génie des Systèmes Industriels et de l'Innovation)
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La recherche et développement (R&D) visent deux objectifs majeurs : ouvrir des pistes de développement futur ou approfondir des points critiques pour des projets identifiés. Étendre le champ des connaissances de l’entreprise, ce n’est pas uniquement répondre à la tendance de « l’économie de la connaissance » (voir la fiche Cartographier le savoir-faire).
En développant un corpus de savoir-faire spécialisés, l’entreprise se dote d’une partie du capital nécessaire pour :
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mener des activités de veille et en particulier interpréter des données concernant de nouvelles avancées scientifiques ; l’entreprise a besoin d’experts capables de repérer les technologies émergentes applicables en interne ;
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collaborer avec des partenaires externes de haut niveau capables de proposer des innovations ; l’entreprise dispose avec la R&D d’employés aptes à dialoguer avec des experts ;
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préparer des projets : avant de lancer un projet, un travail préparatoire est indispensable, requérant l’implication de collaborateurs aptes à détecter les freins et les verrous techniques suffisamment en amont ;
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proposer des concepts innovants en envisageant l’application des connaissances acquises à des problèmes spécifiques.
D’autre part, la recherche permet de mener des études à la demande d’autres services ou équipes, pour approfondir des techniques et contribuer à la conception de nouveaux produits et procédés.
Alors, la R&D, en amont ou au milieu du processus d’innovation ? Et si le « ou » était un « et » ? Toutes vos décisions vont influencer et rendre possible (ou non) ce double mécanisme de la R&D qui génère l’innovation et de la R&D au service de l’innovation.
En pratique, quatre aspects sont à prendre en compte :
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Comment organiser la R&D : quelle structure de direction mettre en place ?
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Comment répartir les chercheurs et quelle taille donner aux équipes ?
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L’organisation des équipes : spécialité versus projet.
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Faut-il s’ouvrir sur l’extérieur et comment ?
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2. Comment répartir les chercheurs et quelles tailles donner aux équipes ?
Que d’interrogations lorsqu’il s’agit de répartir du personnel de recherche en sous-unités !
En voici quelques-unes :
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Comment éviter que les spécialistes ne se forgent pas une tour d’ivoire ?
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Comment éviter le syndrome NIT « Not invented here » qui fait que le chercheur ne s’intéresse qu’à sa propre production et rejette les apports ou remises en cause externes ?
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Comment disposer de spécialistes, tout en pouvant effectuer des travaux interdisciplinaires souvent porteurs d’innovation ?
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Qu’est-ce qu’une masse critique pour traiter un sujet en profondeur ?
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Comment gérer le temps des chercheurs entre le nécessaire maintien à niveau de l’expertise et des tâches directement productives ?
Les principes que vous pouvez suivre sont les suivants :
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La répartition des chercheurs se fait soit par thème, soit par projet. Ces deux modes de répartitions peuvent coexister. Dans ce cas, un chercheur se trouve placé dans une organisation matricielle. Il travaille sur une thématique et contribue à temps partiel à un projet fédérateur.
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Les relations entre les personnels gérés par les deux directions « recherche » et « scientifique » doivent être régulières.
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La rotation du personnel de ces services est en moyenne plus faible qu’ailleurs dans l’entreprise. Toutefois des séjours à l’étranger, des contributions à des colloques et des opérations conjointes avec d’autres services peuvent contribuer à une bonne intégration des personnes dans la dynamique de l’entreprise.
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La taille des équipes est une question cruciale. Et l’on constate de vastes mouvements de concentration ou de distribution des personnels selon les entreprises et les époques. Sans doute les tailles optimales sont-elles dépendantes de variables extérieures. Aujourd’hui les chiffres varient entre 30 et 100 personnes pour une équipe performante. Toutefois beaucoup d’études montrent qu’il faut éviter tout dogme en la matière.
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