Fiche pratique | Réf : FIC0659 v1

Finaliser
Faut-il travailler avec un consultant pour booster l’innovation ?

Auteur(s) : Stéphane DAVID

Date de publication : 10 mars 2012 | Read in English

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INTRODUCTION

Vous envisagez de vous faire accompagner par un consultant indépendant ou par une société de conseil, dans votre démarche d’innovation ? Confronté à une offre protéiforme, vous cherchez à savoir comment sélectionner votre consultant ? Vous vous interrogez sur le modus operandi de cette collaboration, sur ce que vous pouvez en attendre et sur la nature des facteurs clefs de succès pour en maximiser la création de valeur ? Cette fiche a pour objectif de vous donner des points de repères pour matérialiser votre démarche, en vous guidant à travers les étapes génériques et les bonnes pratiques d’un cycle complet de conseil. Elle permettra aux novices de se familiariser avec le sujet – étape préliminaire indispensable – et aux clients avertis d’éclairer leur vécu.

Cette fiche vous aide à appréhender les aspects suivants :

  • cadrer et étayer la décision d’externaliser ;

  • choisir un consultant ;

  • cadrer la consultation et évaluer les propositions obtenues.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-fic0659


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6. Finaliser

La contractualisation de la relation se basera largement sur la proposition soumise et éventuellement renégociée du consultant. Vous l’intégrerez dans le flux de votre processus d’achat, pour aboutir à l’émission d’un bon de commande.

Schématiquement, la facturation peut être de deux types (a priori déjà figé au niveau de la proposition) en fonction de la nature de l’intervention :

  • Type « régie », ou « obligation de moyens ». La facturation est basée sur le volume de travail effectif des consultants (multiplié par un taux journalier), généralement sur une base mensuelle.

  • Type « forfait », ou « obligation de résultats ». La facturation est assujettie à des événements déclencheurs (clés de paiement) pouvant être définis dans un échéancier (jalons, livrables) ou selon un partitionnement spécifique (par exemple : 1/3 à la commande, 1/3 à mi-parcours, 1/3 à livraison finale). Le volume de travail consommé pour honorer l’engagement est sous la responsabilité exclusive du consultant.

Recommandations

Le cas échéant, les dispositions relatives à la propriété intellectuelle doivent être dûment formalisées ; en particulier, les périmètres d’inclusion/exclusion doivent être définis sans ambiguïté, concernant les créations antérieures ou découlant de l’intervention.

Dans un mode forfait, les événements déclencheurs de facturation doivent être décrits avec autant de granularité et de précision que nécessaire (matières, niveau de performance, de test, de qualité, etc.) pour lever les équivoques à la livraison.

Le mode forfait peut être associé utilement à un paiement variable (success fees) selon un référentiel et d’une métrique de performance à formaliser, en fonction des résultats attendus (objectif de réduction de masse, brevetabilité d’une solution…).

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    1 Sites Internet

    SYNTEC : www.syntec.fr : Syntec représente près de 1 250 groupes et sociétés françaises spécialisées dans les professions de l’ingénierie, des services informatiques, des études et du conseil, de la formation professionnelle.

    ASCOFI : www.ascofi.fr : association regroupant à l’échelle nationale l’ensemble des entreprises de conseil, des experts et des indépendants privés de l’innovation.

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    2 Acronyme

    TRL : Technology readiness level (Niveau de maturité technologique) : référentiel d’appréciation de la maturité d’une technologie. Développé par la NASA, le TRL devrait donner lieu prochainement à un standard ISO.

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