Les cheveux sont une alternative au sang et à l’urine qui peut trouver son intérêt dans certains contextes et certains domaines d’application. Leur analyse permet d’apporter des informations complémentaires, notamment en ce qui concerne la différenciation entre prise unique et chronique, ainsi que la détection d’intoxications antérieures de plusieurs mois. Il n’existe pas de méthode standardisée, et l’interprétation des résultats reste controversée dû aux variabilités concernant l’incorporation des molécules dans les cheveux selon différents facteurs. Cet article décrit les différentes méthodes d’analyses existantes ainsi que leurs étapes préparatoires, en apportant un regard critique.