Les aciers devant résister au fluage ne sont pas définis par une norme spécifique. Ils apparaissent dans différentes normes telles que :
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NF EN 10028 ; produits plats en acier pour appareils à pression (parties 1, 2, 7) ;
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NF EN 10273, barres laminées à chaud en aciers soudables pour appareils à pression ; avec caractéristiques spécifiées aux températures élevées ;
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NF EN 10222 ; pièces forgées pour appareils à pression ;
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NF EN 10216 ; tubes sans soudure en acier pour service sous pression ;
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NF EN 10269 ; aciers et alliages de nickel pour éléments de fixation utilisés à température élevée et/ou basse température ;
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NF EN 10095 ; aciers et alliages de nickel réfractaires.
Il va de soi, dés lors, que l’utilisateur devra se référer à la norme définissant la nuance pour en connaître toutes les spécificités propres à l’emploi considéré, une même nuance pouvant répondre à des exigences différentes d’une norme à l’autre.
Les dossiers suivants Données numériques sur les aciers résistant au fluage. Partie II et Données numériques sur les aciers résistant au fluage. Partie III seront donc, essentiellement, une compilation des données numériques disponibles dans ces normes et présentées sous forme de tableaux dont chacun correspond à une nuance (et parfois à un produit) bien définie. Chaque tableau rappelle les caractéristiques de base (analyse chimique, propriétés de traction), les valeurs garanties de limite d’élasticité à chaud (dans la mesure où elles sont imposées) et les caractéristiques de résistance au fluage rassemblées pour matérialiser le domaine d’emploi de l’acier considéré. Ainsi apparaissent le plus souvent, à différentes températures :
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les charges unitaires provoquant un allongement par fluage de 1 % en 100 000 heures et considérées comme les limites inférieures du domaine d’emploi ;
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les charges unitaires provoquant la rupture par fluage en 10 000 heures et considérées comme les limites supérieures du domaine d’emploi.
En l’absence de certaines de ces données, on a fait référence aux charges unitaires provoquant la rupture par fluage en 200 000 heures considérées alors comme une autre limite inférieure du domaine d’emploi.
Des données complémentaires, constituées par des extraits de travaux japonais, sont données dans le dossier Données numériques sur les aciers résistant au fluage. Partie I.
La présentation des différentes nuances prend en compte certaines de leur particularités qui conduisent à les classer en cinq catégories :
—les aciers non alliés : aciers pour lesquels aucune des limites fixées dans tableau ci-après n’est dépassée Données numériques sur les aciers résistant au fluage. Partie II ;