Les peintures confèrent aux subjectiles métalliques des propriétés de résistance et définissent leur aspect esthétique. Protéger un avion ou une voiture en lui appliquant une peinture, c’est protéger sa « durée de vie ». Cette protection doit s’exercer vis‐à‐vis d’une multitude d’agressions : oxygène, eau, variations de température, irradiation solaire, pollution atmosphérique, dégradation et vieillissement accélérés des matériaux à travers leur utilisation répétée, mais aussi opérations de maintenance (nettoyage et détection d’usure du support). Il arrive donc un moment où la protection n’est plus assurée, ce qui nécessite un décapage du revêtement par l’un des procédés disponibles : mécanique, thermique ou chimique (figure 1).
Dans le cadre de cet article, après un bref rappel sur les techniques de décapage thermique et mécanique, on développera surtout la technique du décapage chimique, de loin la plus utilisée.