Article de référence | Réf : BM7610 v1

Généralités
Montage des pièces pour soudage à l’arc électrique

Auteur(s) : Alain CHABENAT

Date de publication : 10 janv. 2000

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Alain CHABENAT : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Mécanique et Aérotechnique de Poitiers et de l’École Supérieure de Soudure et ses Applications (ESSA) - Responsable de la Section Ingénierie du soudage au Centre Technique de Framatome

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Souder deux éléments métalliques, pour constituer un ensemble continu, implique :

  • d’accoster ces deux parties, c’est-à-dire les mettre en face l’une de l’autre ;

  • de les maintenir proches pendant l’opération de soudage, du moins au début ;

  • de mettre en mouvement relatif la pièce et la torche de soudage lorsque l’on soude en mode automatique et parfois de mettre en mouvement la pièce lorsqu’un soudeur tient lui-même la torche.

Nous nous intéressons ici aux procédés de soudage à l’arc électrique ; les procédés faisceaux d’électrons, laser, résistance électrique, friction, etc., ne seront pas traités.

Le montage des pièces à souder sera abordé selon les deux aspects suivants :

  • préparation en atelier des pièces à souder, en ce qui concerne l’accostage des bords, les moyens de maintien des pièces pendant le soudage, et le bridage vis-à-vis des déformations ;

  • description des machines et outillages de mise en mouvement des pièces et des torches de soudage, en vue d’une automatisation de l’opération (chariots sur poutres ou positionneurs, vireurs, potences, tours, rails, etc.).

Nota :

Le lecteur trouvera une description détaillée du procédé dans l’article Soudage à l’arcSoudage à l’arc.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm7610


Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

1. Généralités

Souder deux éléments métalliques pour constituer un ensemble continu implique, comme dit dans l’introduction, la réalisation des opérations qui suivent.

1.1 Accostage

La mise en place face à face des deux parties à assembler se fait avant de souder et avant de pointer (agrafer). Il faut pour cela des outillages.

L’espace entre les pièces (« jeu » ou « écartement »), l’alignement de ces pièces, la géométrie de l’accostage en général sont définis avec une certaine tolérance. Celle-ci doit être respectée avant et pendant soudage. Cette tolérance est fonction du procédé de soudage retenu. Par exemple les tolérances d’accostage sont plus serrées en soudage TIG automatique qu’en soudage à l’arc submergé. Elle dépend également du mode de soudage (automatique ou manuel). En effet, un soudeur manuel adapte sa torche ou son électrode enrobée en position, inclinaison ; il effectue de petits mouvements tels qu’un léger balayage par exemple ; face aux imperfections de la préparation, aux variations de l’écartement des bords, etc., le soudeur adapte en permanence ses gestes, c’est ce qui fait sa dextérité et marque son expérience. Par contre, en soudage automatique, l’accostage doit être rigoureusement respecté et maintenu constant (à moins d’utiliser des moyens de correction efficaces ou des capteurs avec boucle de retour et systèmes « intelligents » du type autoadaptativité).

Les outillages d’accostage dépendront donc du mode de soudage (automatique ou manuel) et du procédé retenu.

On note aussi que, lorsque cela est possible (géométrie, approvisionnement des matériaux, possibilités d’usinage ou meulage, coût global, délais, habitudes et moyens, etc.), on peut limiter les outillages d’accostage en prévoyant une géométrie de chanfrein (préparation) comportant un emboîtement ou une latte usinée ou rapportée.

HAUT DE PAGE

1.2 Maintien des pièces pendant soudage

Le soudage à l’arc apporte une quantité de chaleur élevée et concentrée, c’est-à-dire localisée. Ces deux facteurs, température et hétérogénéité,...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Généralités
Sommaire
Sommaire

1 Fournisseurs

Cette liste est non exhaustive et sujette à modifications. Elle concerne surtout des fournissseurs de matériels disponible en France, à ce jour.

HAUT DE PAGE

1.1 Outillage. Machines diverses

Amantis

Dimetrics-Liburdi

Erfi

Jetline

Magnatec

Pipe

Polysoude

SAF

Talley

HAUT DE PAGE

1.2 Chariot sur rail

BUG-O

ESAB

Gullco

SAF

HAUT DE PAGE

1.3 Potence-vireur

ARMCO

ESAB

Jetline

Lambert et Jouty

Lincoln

Ransome-Air Liquide

SAF

HAUT DE PAGE

1.4 Tour de soudage

Jetline

SAF

HAUT DE PAGE

1.5 Machine orbitale

Arc Machine

Dimetrics-Liburdi

Polysoude

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS