On dit souvent que la pompe est le cœur d’une transmission hydrostatique. Son rôle est primordial, car c’est dans la pompe que l’énergie mécanique est transformée en énergie hydraulique, sous forme de pression et de débit. L’hydrostatique, qui emploie des pompes volumétriques, ne s’est développée qu’à partir de l’époque où les pompes sont devenues des organes lubrifiés par le fluide qu’elles compriment.
Pour les moteurs hydrauliques, les technologies utilisées s’inspirent généralement de celles des pompes, avec en plus quelques particularités spécifiques, résultants de leur grande variété.
Il ne faut pas oublier dans l’évolution des composants le rôle joué par le fluide, permettant, par ses qualités lubrifiantes, les performances du matériel actuel.
Les parts de marché des applications hydrostatiques restent croissantes dans la plupart de leurs domaines d’emploi. On peut seulement déplorer un recul des servomécanismes hydrauliques au détriment des servomécanismes électriques en aviation et en robotique. En revanche, les matériels agricoles, de travaux publics et de manutention intègrent de plus en plus de composants hydrostatiques dans leurs chaînes cinématiques, en remplacement de boîtes de vitesses ou de convertisseurs de couple hydrocinétiques.
Cet article fait partie d’une série couverte par l’introduction « Transmissions hydrostatiques et organes de transmission ».
Dans cette même série, on trouvera les articles « Circuits de transmission hydrostatique » et « Assemblage et conception de circuits ».