Définir les stratégies de gestion
La gestion du parc matériel

Une fois l’inventaire dressé, il est temps de définir les actions à mener pour assurer le maintien en conditions opérationnelles des moyens. Ces conditions dépendent essentiellement de ce que nous avons vu à l’Étape 1.

Les pratiques critiquables de la certification « Qualité » se sont en quelques sortes braquées sur le raccordement périodique des instruments, sans doute parce qu’il est aisé de vérifier une date et des modalités de raccordement (traçabilité métrologique aux étalons internationaux, mission notamment dévolue au COFRAC). Mais l’étalonnage ne garantit que le passé ! S’il donne des informations sur l’état de l’instrument à la date d’étalonnage, il n’a aucun caractère prédictif ! Il ne dit rien, par nature, sur ce qui intéresse en réalité l’entreprise : les mesures qui vont être faites au quotidien avec cet instrument dans le futur seront-elles suffisamment fiables pour l’usage ?

Il est nécessaire de rappeler ici que les vérifications périodiques calendaires ont été inventées par la métrologie légale. Il s’agit d’une obligation faite à tous ceux qui utilisent des instruments de mesure dans le cadre des échanges commerciaux. Il leur suffit de respecter la périodicité réglementaire pour ne pas être pénalement sanctionnés (ils risquent également des sanctions administratives), même si l’instrument est déclaré non conforme lors de sa vérification. Dans un cadre industriel, le risque inhérent à un instrument déclaré non conforme est tout autre ! Il faut alors engager une étude d’impact (cf.Analyser les effets des défaillances des équipements de mesure [FIC 0413]) et, le cas échéant, faire revenir les entités possiblement affectées par cette non-conformité. Les coûts peuvent alors être astronomiques et...