Cet article s’est attaché à décrire les principes de fonctionnement des différents instruments permettant la mesure de vitesse d’un fluide. Le tableau 3 au § 2 permet de sélectionner en fonction de telle ou telle contrainte l’instrument le plus approprié.
La traçabilité au Système d’unités international est assurée par l’intermédiaire de laboratoires accrédités par le COFRAC ou tout autre organisme européen équivalent pour lequel un accord de reconnaissance a été signé par l’intermédiaire d’EA. En France, cinq laboratoires sont accrédités par le COFRAC à ce jour pour des mesures de vitesse d’air. Parmi eux, le CETIAT, par un contrat d’association avec le LNE DRST, représente la France au niveau international. Dans le domaine de fluides autre que l’air, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de laboratoire accrédité en France et très peu à l’étranger.
Si la mesure de cette grandeur peut paraître simple à mettre en œuvre, la qualité du mesurage réalisé peut avoir des conséquences importantes. Une mesure de débit de ventilation par mesure de vitesses peut entraîner une surconsommation énergétique en cas de sous-estimation ou une dégradation de la qualité de l’air intérieur pouvant avoir des conséquences sanitaires graves, par exemple, en cas de surestimation.
L’exemple récent du tube de Pitot des avions a montré qu’un défaut de maîtrise de l’instrument de mesure et de son environnement pouvait avoir des conséquences dramatiques.
Avec l’évolution des règlementations, la mesure de ce paramètre pour la surveillance ou le contrôle de paramètres liés à la sécurité...
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