L’article G 1 450 Traitement des boues d’épuration présentait les moyens de produire, dans une logique industrielle, un volume minimal de boues « de qualité » puisqu’il s’agit, au final, de payer l’évacuation, voire le stockage, d’un déchet dont le coût à l’unité sera d’autant plus important que son potentiel de nuisance olfactive, microbiologique ou toxique sera élevé.
Il convient à présent d’examiner quelles sont les voies qui s’offrent, à l’industriel ou à son prestataire de service délégué, pour éliminer ou au mieux recycler les boues, voire les autres déchets produits dans le cadre de ses activités et de trouver ainsi la meilleure adéquation entre le type de boue et les débouchés possibles qui sont au nombre de quatre :
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le recyclage en agriculture ;
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le recyclage dans une autre industrie ;
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l’élimination thermique ;
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les centres d’enfouissement technique de déchets ménagers, ou déchets industriels banals, et de déchets industriels spéciaux.
Compte tenu de sa technicité élevée et des investissements qu’elle entraîne, la destruction thermique fera l’objet d’un développement particulier.
Cette recherche se fera en intégrant l’ensemble des contraintes techniques, économiques, réglementaires et environnementales, ce dernier terme, à considérer dans son sens très large, incluant l’environnement humain, qui peut, dans certains cas remettre en question des choix pourtant optimaux au sens technique, économique et écologique.
La dévolution est ici présentée dans son contexte législatif français, mais peut être étendue, dans son esprit du moins, au cadre de l’Union européenne.