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Article

1 - OBJECTIF

2 - LIMITE D’ÉLASTICITÉ ET DÉPLACEMENT DE DISLOCATIONS

3 - PROPRIÉTÉS DES DISLOCATIONS ET DÉFORMATION PLASTIQUE

4 - LIMITE D’ÉLASTICITÉ DES MÉTAUX PURS ET NON DÉFORMÉS

5 - MÉCANISMES DE DURCISSEMENT DES ALLIAGES MÉTALLIQUES

6 - EFFETS DU DURCISSEMENT SUR LA DUCTILITÉ ET LA TÉNACITÉ DES ACIERS

7 - CONCLUSION

| Réf : M4340 v1

Objectif
Durcissement des aciers - Mécanismes

Auteur(s) : Barry THOMAS, Jean-Hubert SCHMITT

Date de publication : 10 mars 2002

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RÉSUMÉ

Les microstructures des alliages métalliques sont directement influencées par leur composition chimique et les traitements thermomécaniques subis : solution solide interstitielle et substitutionnelle, précipitations multiples, secondes phases, constituants métastables… Chacun de ces éléments contribue au durcissement de ces alliages. Cet article rappelle les principaux mécanismes de déformation plastique (dislocations, maclage, transformation de phase induite) et décrit leur impact sur la limite d’élasticité et l’écrouissage. Des relations quantitatives permettent de prévoir les caractéristiques mécaniques des alliages métalliques quelques exemples sont présentés pour les aciers en fonction des éléments d’alliage et des paramètres microstructuraux.

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ABSTRACT

Strengthening of metallic alloys Microstructure influence on plastic deformation

Microstructures of metal alloys depend on their chemical composition and imposed thermomechanical treatments: interstitial and substitutional solid solution, multiple precipitation, second phases, metastable constituents, etc. Each of these features contributes to the hardening of alloys. This article briefly reviews the main mechanisms of plastic deformation (dislocations, twinning, transformation-induced plasticity), and then describes their influence on yield stress and strain hardening. Quantitative relations are written as a function of alloying elements and microstructure parameters. Some examples are given for steels.

Auteur(s)

  • Barry THOMAS : Ancien Chef du département Métallurgie structurale - IRSID - Centre de recherche Usinor

  • Jean-Hubert SCHMITT : Ingénieur civil des Mines - Docteur ès sciences - Directeur du centre de recherches d’Isbergues - Usinor - Recherche et développement

INTRODUCTION

Les utilisateurs d’alliages métalliques ont besoin de métal pouvant être mis en forme aisément et capable d’acquérir les caractéristiques mécaniques lui permettant de résister efficacement à la déformation plastique et à la rupture dans les conditions d’emploi. On sait que les principaux mécanismes de la déformation plastique ont pour origine le déplacement, sous contrainte, des dislocations qui sont des configurations particulières d’atomes que l’on trouve dans tous les corps cristallins. Pour durcir un métal, autrement dit augmenter sa limite d’élasticité, il faut donc trouver les moyens de gêner le déplacement des dislocations sans l’entraver totalement afin d’éviter une fragilité inacceptable. Pour ce faire, on introduit dans le réseau cristallin des obstacles de différentes sortes qui freinent le déplacement des dislocations ; ce sont par exemple :

  • d’autres dislocations qui interceptent le plan de glissement des dislocations mobiles (durcissement par écrouissage) ;

  • des atomes étrangers en insertion ou en substitution dans le réseau cristallin (durcissement par soluté) ;

  • des précipités de particules de deuxième phase dispersées dans les grains (durcissement structural) ;

  • des joints de grains et des interfaces entre les constituants majeurs de la microstructure.

L’action de ces obstacles, seuls ou en combinaison, conduit à un éventail de procédés de durcissement dont la maîtrise s’est développée au fur et à mesure que nos connaissances se sont affinées. Dans l’exposé qui suit, nous examinerons les principaux mécanismes de durcissement des aciers en nous limitant au cas où la température d’emploi est bien inférieure à la température de fusion. Dans un deuxième article  dans le présent traité, nous montrons comment ces mécanismes sont utilisés pour le durcissement des différentes nuances d’aciers en fonction de leurs principaux constituants microstructuraux.

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KEYWORDS

dislocations   |   manufacturing process   |   forming   |   plastic deformation   |   yield stress   |   strain hardening

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m4340


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1. Objectif

Lorsqu’un métal est soumis à un effort externe, il se produit, à partir d’une valeur critique de la contrainte appliquée, une déformation permanente ou plastique. Si la contrainte externe est inférieure à la valeur critique, la déformation est réversible et le métal reprend sa forme et ses dimensions initiales lorsque la contrainte est relâchée. La contrainte d’écoulement plastique, que l’on appelle aussi la limite d’élasticité correspond donc à la contrainte limite du domaine de comportement élastique. La grandeur de la limite d’élasticité dépend de la composition de l’alliage et de sa microstructure. Cette dernière est à son tour gouvernée par la composition chimique et par les traitements thermiques ou thermomécaniques imposés tout au long de la filière de fabrication du métal et pendant la mise en forme de la pièce prête à l’emploi.

Ainsi, par un choix judicieux de la composition et des traitements thermiques ou thermomécaniques que l’on effectue, il est possible de durcir (ou d’adoucir) les alliages métalliques pour satisfaire non seulement aux exigences de l’emploi mais aussi à celles de la mise en forme des pièces métalliques par déformation plastique. En effet, une augmentation de la limite d’élasticité (durcissement) est accompagnée d’une diminution de la ductilité du métal et, le plus souvent, d’une diminution de sa ténacité (énergie de rupture) et d’un accroissement de sa fragilité (susceptibilité à la rupture par choc). La maîtrise du durcissement nécessite alors la compréhension des mécanismes mis en jeu à l’échelle cristalline lors du déclenchement de la déformation plastique des alliages.

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