On définit le terme « réfrigération d’un corps, d’un procédé... » comme le processus d’abaissement de température de ce produit ou de ce procédé au-dessous de la température ambiante.
Ainsi, par définition, la réfrigération d’un produit ou d’un procédé implique :
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un processus d’absorption de la chaleur fourni par le produit ou le procédé à refroidir. Ce processus endothermique peut mettre en œuvre des dispositifs technologiques variés ainsi que des fluides d’une grande diversité aussi bien pour la production de froid que pour le transport du « froid » entre le lieu de production et le lieu d’utilisation ;
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un niveau de température du procédé compris entre le zéro absolu et la température ambiante : pour prendre en compte cette large gamme de conditions d’utilisation et de production du « froid » associée à ces températures, on distinguera dans la suite de cet article, deux modes de réfrigération :
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le froid mécanique qui est généralement produit grâce aux machines frigorifiques traditionnelles à cycle à compression dont le domaine habituel de température se situe entre – 50 oC et 10 oC ou à cycle à absorption ou à adsorption dont les domaines de température sont proches mais dont l’usage reste beaucoup plus restreint en France,
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le froid cryogénique obtenu grâce à des fluides industriels tels que l’azote liquide, l’hélium ou le dioxyde de carbone suivant le niveau de température requis et dont le domaine habituel d’utilisation se situe au-dessous de – 70 oC .
Le tableau 1 résume les domaines traditionnels d’emploi de la réfrigération et le mode de production de froid associé avec le fluide frigorigène impliqué dans la production du froid.
Nota :
Cette étude sur les applications industrielles du froid se compose de deux articles :
Pour de plus amples renseignements, le lecteur pourra aussi consulter, dans ce traité, tous les articles de la rubrique « Froid » (vol. BE4 et vol. BE5 ).