Les réglementations thermiques françaises successives, de la RT 88 à l’actuelle RT 2012, ont vu un accroissement constant de leurs exigences en matière de consommation énergétique des bâtiments construits. Cette augmentation des exigences s’accompagne naturellement d’une augmentation de la complexité des calculs nécessaires à l’évaluation de celles-ci.
L’ampleur des calculs, et par là même, la multiplication des paramètres et des données d’entrée, rendent difficile une approche intuitive, voire physique, de l’amélioration de l’efficacité énergétique au sens de la réglementation. C’est pourquoi une bonne connaissance des arcanes des calculs effectués peut ouvrir la voie à une optimisation plus poussée de l’étude réglementaire.
Le processus général des calculs de la RT 2012 (cf. article [C 8 110]) nécessite un certain nombre de données d’entrée qui font elles-mêmes l’objet d’un calcul en fonction des données d’entrée du bâtiment.
On peut assimiler ces traitements à des préprocesseurs qui alimenteraient le processeur principal.
Cet article se propose de détailler un certain nombre de ces calculs annexes, points particuliers de la méthode de calcul Th-BCE, afin que chaque intervenant dans le processus d’étude et de construction du bâtiment puisse trouver l’information nécessaire à la compréhension de « l’esprit » et des particularités de la méthode. Il pourra ainsi traiter plus efficacement les points délicats et réduire les blocages.
On notera qu'une lecture complète et linéaire de l’article n’est pas nécessaire pour bénéficier des explications de chacun d’entre eux.
Enfin, le lecteur trouvera en fin d'article une synthèse des termes techniques, sigles et abréviations habituellement utilisés, et ce sous forme de glossaire.