Les structures de l’onduleur de tension sans redondance : classification et éléments de comparaison
Structures de redondances et principes de reconfiguration de l’onduleur de tension

Les structures sans redondance sont définies, en se basant sur une structure conventionnelle d’onduleur de tension [D3179], comme n’utilisant comme seules redondances que celles du neutre artificiel, comme le montre la figure 1 a, ou celles des phases de la machine électrique via une connexion au point milieu du bus continu (figure 1 b). Ces deux structures sont donc épurées et économiques avec un risque de défiabilisation réduit, ou du moins, bien maîtrisé.

Les deux structures présentées à la figure 1 permettent un mode de fonctionnement secours en cas de défaut. Une première analyse topologique nous indique que la structure de la figure 1 a ne nécessite qu’un seul interrupteur auxiliaire (noté Int₁) afin de connecter le neutre de la machine électrique au point milieu du bus continu. Dans ce cas, il est nécessaire que le neutre de la machine soit accessible (ce qui nécessite un couplage étoile sur les enroulements du stator). Cette première solution permet également de suppléer à la défaillance d’une phase de la machine en permettant une poursuite sur les deux autres phases. Cette solution permet donc de traiter le cas d’un défaut interne ou externe à l’onduleur de tension (i.e. interne à la machine). La structure de la figure 1 b, quant à elle, nécessite trois interrupteurs auxiliaires (notés Int₁, Int_{2, et Int3}). Le coût de cette solution est donc légèrement augmenté mais son avantage réside dans le fait que cette structure peut être utilisée quel que soit le couplage des enroulements du stator de la machine, à savoir couplages étoile ou triangle sans accès au neutre. Cependant, cette seconde solution ne permet pas de suppléer à la défaillance d’une phase de la machine. De manière...