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Auteur(s)
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Léon NOUINDE : Ingénieur en construction mécanique option énergétique - Directeur qualité à l’ENSIATE
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le secteur du bâtiment (résidentiel, tertiaire ou industriel), qui est l’un des grands consommateurs d’énergie thermique, doit s’engager dans la voie de la sobriété énergétique pour permettre à la France de diminuer de 30 % sa consommation d’énergie fossile d’ici à 2030.
Dans le secteur du bâtiment, il existe au moins deux pistes (BEPOS, bâtiment à énergie positive et BEPAS, bâtiment à énergie passive) que nous allons aborder dans cette étude.
Celle-ci s’attache à prouver que les bâtiments à énergie passive et/ou bâtiments à énergie positive s’imposent comme les standards de demain pour gagner ce pari. Pour le démontrer, cette fiche pratique a été structurée autour des points suivants :
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label BEPOS ou bien label BEPAS ?
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quels sont les principes d’une construction passive ?
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comment réhabiliter l’existant ?
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faut-il chauffer un bâtiment passif et avec quelle énergie ?
Enfin, l’étude se conclut par un focus sur les aides et les préjugés qu’il faut surmonter pour prendre part à la réduction de la consommation de l’énergie fossile.
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Quelles sont les principes d’une construction passive ?1. Label BEPOS ou bien label BEPAS ?
1.1 Rappel
La réglementation RE2020 est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Elle s’applique à tous les bâtiments neufs, mais de façon incrémentale en fonction du type du bâtiment. Les seuils d’exigences vont crescendo avec des paliers en 2025, 2028 et 2030. Son principal objectif est de diviser par trois la consommation d’énergie des nouveaux bâtiments par rapport aux constructions actuelles.
Le second objectif est la réduction des émissions globales des gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment. Enfin, cette réglementation impose d’adapter le bâtiment au réchauffement climatique en s’assurant d’un confort d’été suffisant, même en période de canicule.
HAUT DE PAGE1.2 BEPOS et BEPAS : définitions
La Fédération française de la construction passive définit le bâtiment passif (BEPAS) comme une construction « très basse consommation » qui couvre à elle seule une grande partie de ses besoins en chauffage. Il est conçu pour capter le plus possible de chaleur solaire tout en évitant les surchauffes durant les périodes estivales. Il est capable de se refroidir et de se chauffer avec une faible demande d’énergie supplémentaire. Selon le label allemand Passif Haus, qui est devenu le standard européen, le bâtiment passif peut atteindre 70 % de ses besoins en chauffage.
Le bâtiment à énergie positive (BEPOS) est un bâtiment dont le bilan énergétique global est positif, c’est-à-dire qu’il produit plus d’énergie (thermique ou électrique) qu’il n’en consomme sur une période de douze mois. Il est souvent considéré comme la panacée. Mais l’usage du surplus de chauffage (électrique ou thermique) est problématique et comporte trois difficultés majeures. La première concerne le stockage et la distribution du surplus électrique sur le réseau RTE par plusieurs fournisseurs individuels. La seconde est d’ordre juridique, car il va falloir fixer et réguler le prix de cession du surplus. La dernière difficulté est d’ordre économique et elle découle de la seconde difficulté. S’agissant du volet thermique, le transfert du surplus est encore plus difficile à réaliser. De nos jours, il n’existe pas un...
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Label BEPOS ou bien label BEPAS ?
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
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Rénovation des bâtiments & performance énergétique, Brigitte VU et Pascal LAUDE, éditions Dunod (2020).
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RE2020 et la rénovation énergétique/Guide pratique, SENOVA, éditions Eyrolles (2021).
-
Habitat passif et basse consommation, Philippe LEQUENNE et Vincent RIGASSI, Terre vivante (2020).
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