Article de référence | Réf : BN3880 v1

Installations à vocation militaire
Accidents nucléaires - Introduction

Auteur(s) : Jacques DUCO

Date de publication : 10 juil. 2003

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RÉSUMÉ

Cet article constitue une introduction à une série d'articles présentant quatre accidents nucléaires majeurs, impliquant les installations militaires de Kyshtym en Russie, de Windscale au Royaume-Uni et les centrales électrogènes de Three-Miles Island aux Etat-Unis et de Tchernobyl. Les caractéristiques de chacun de ces accidents sont brièvement présentées, avec des considérations sur les enseignements et les améliorations que l'on a pu en tirer.

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Auteur(s)

  • Jacques DUCO : Ingénieur de l’École Centrale de Paris - Ancien adjoint du chef du Département de Protection de l’Environnement et des Installations à l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN), Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA)

INTRODUCTION

Le présent article sur « Les accidents nucléaires » traite de quatre accidents nucléaires majeurs historiques. De tels accidents sont extrêmement rares et résultent d’une prise de risques techniques plus ou moins bien anticipés, que ce soit au niveau de la conception des installations, de la formation des opérateurs, des conditions d’exploitation ou de maintenance.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bn3880


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1. Installations à vocation militaire

On comprend mieux ces accidents quand on les replace dans le contexte politique tendu des années 1950, en pleine course à la production massive d’armements nucléaires.

  • Chronologiquement, le premier accident nucléaire catastrophique, survenu le 29 septembre 1957, est celui appelé « de Kyshtym » (nom de la ville la plus proche, mais relativement préservée), dans le sud de l’Oural en URSS. Il s’agit d’une forte explosion chimique dans une cuve de stockage de déchets de haute activité, dans l’usine de retraitement de combustibles irradiés du complexe « militaro-industriel » Mayak (Tchéliabinsk-40), dont l’existence même était un secret d’État. Cet accident a été gardé secret pendant 32 ans et ce n’est qu’en 1989 que les autorités soviétiques ont rendu public certains détails de l’accident.

    On estime à environ 74 000 TBq (2 MCi) l’activité projetée en altitude par l’explosion, de nature chimique, de résidus surchauffés. Les évacuations massives de populations ont, d’après ce que l’on en sait, considérablement limité les problèmes sanitaires liés à l’accident.

  • Le deuxième accident examiné est celui du 10 octobre 1957, sur la pile plutonigène no 1 de Windscale, dans le Cumberland, sur la mer d’Irlande, au Royaume-Uni. Ce réacteur, et son semblable Windscale 2, constituaient le goulet d’étranglement de tout le programme de défense britannique. Il y avait cependant un problème technique, mal appréhendé à la conception : celui de l’accumulation d’énergie Wigner dans l’empilement de graphite ; il fallait arrêter périodiquement la production de plutonium pour l’évacuer, une opération de plus en plus délicate avec le cumul des irradiations. En outre, le réacteur ne fonctionnait plus lors de l’accident dans sa configuration de conception : des cartouches de Mg-Li pour fabriquer par irradiation du tritium avaient été introduites, ce qui avait nécessité un apport de cartouches de combustible uranium légèrement enrichi.

    Le neuvième recuit de l’empilement de graphite débuta le 7 octobre 1957 et s’est révélé particulièrement délicat à réaliser. Il a mal tourné et a abouti à un grand feu dans la pile, qui n’a été...

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