Cet article traite des caractéristiques analytiques des huiles essentielles.
Le classement le plus logique aurait été le classement par familles botaniques en suivant l’ordre des ouvrages classiques :
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cryptogames ou plantes sans fleurs, qui comprennent les champignons (ou thallophytes), les bryophytes, les algues, les lichens, les fougères (ou cryptogames vasculaires) ;
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phanérogames ou plantes avec fleurs et graines, qui se divisent en gymnospermes à ovule nu et angiospermes à ovule enfermé dans un ovaire.
Un autre classement aurait pu tenir compte de l’organe du végétal traité, à savoir fleurs, feuilles, parties aériennes, tronc, écorce, racines, rhizomes, fruits, graines, exsudats...
Notre classement est la résultante d’un compromis qui prend en compte le constituant principal (linalol, acétate de linalyle, citral, citronellal...) ou le groupe de constituants d’une huile essentielle (à phénols, à composés monoterpéniques, à composés sesquiterpéniques : hydrocarbures, alcools, cétones). Dans quelques cas, on utilise le classement par familles botaniques : Hespéridées, Apiacées. Parfois c’est l’exsudat du végétal qui est pris en considération.