Une des missions de l’Office national de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) est la protection des consommateurs. Dans ce contexte, la fiabilité du contrôle des produits alimentaires est donc cruciale.
Différentes analyses réalisées par le laboratoire de l’ONSSA permettent de juger de la conformité des produits alimentaires aux normes en vigueur.
La réalisation d’une analyse repose en grande partie sur les équipements, constitués : (i) du matériel de mesure, c’est-à-dire le dispositif permettant de faire un mesurage et de donner la valeur d’une grandeur, (ii) du matériel d’analyse, qui fournit un résultat, et (iii) du matériel intermédiaire, qui participe à son obtention.
La métrologie sert d’une manière générale à surveiller le processus de mesurage et à garantir un bon fonctionnement des instruments de mesure. Elle assure des mesures permettant la réalisation des essais conformément aux normes et exigences.
Afin d’optimiser l’interprétation des résultats de mesures, il est indispensable de maîtriser les incertitudes qui leur sont associées. Pour ce faire, plusieurs approches peuvent être employées pour estimer ces incertitudes.
C’est dans cette perspective que s’inscrit le travail effectué au sein de la section métrologie et qualité du Laboratoire régional d’Analyses et de Recherches de Marrakech. Ce département s’investit dans une démarche d’amélioration continue, et s’inscrit dans un système de management de qualité tracé par l’ONSSA.
Cet article présente une étude comparative entre les approches les plus utilisées dans l’évaluation des incertitudes : GUM (Guide pour l’expression de l’incertitude de mesure), GUM S1 (supplément 1 de GUM) et globale, et comment tirer profit de la complémentarité de ces approches pour répondre aux exigences de qualité et fiabilité des mesures.