Bien qu’elles se présentent sous la forme d’un liquide apparemment homogène, les encres d’imprimerie sont un mélange complexe de constituants de natures bien différentes. Elles doivent répondre à un cahier des charges qui dépend du procédé d’impression, du mode de séchage, de la nature du support d’impression (compatibilité, adhésion...) et d’autres contraintes spécifiques : impression en une ou plusieurs couleurs, vernissage ou enduction ultérieurs, façonnage en ligne ou non, environnement, sécurité, sanitaire, résistance photochimique, résistance à l’humidité, aux hautes ou basses températures, aux acides, aux solvants...
Les encres peuvent être soumises à une variété de contraintes, ce qui entraîne une grande diversité de types d’encres. Il n’existe pas une encre polyvalente, même pour un procédé donné. Une formulation d’encre est donc souvent le résultat d’un compromis technico-économique.
Après une description générale, ce dossier présente les pigments et colorants, qui sont communs à toutes les encres. Ensuite, comme à chaque procédé d’impression correspond un type d’encre, un paragraphe entier est consacré à une description succincte de chaque technique d’impression et à l’étude détaillée de chaque type d’encre qui lui correspond.
Les encres présentées ici concernent l’impression de supports cellulosiques (papiers et cartons), mais aussi de supports polymères (sous forme de films, de plaques ou d’objets tridimensionnels), de supports métalliques (en feuilles minces, plaques ou mis en forme) et de textiles.