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Article

1 - THERMODYNAMIQUE ET SYSTÈMES D’INFORMATION

2 - BANQUES DE DONNÉES TEXTUELLES

3 - BANQUES DE DONNÉES FACTUELLES ET NUMÉRIQUES

4 - LOGICIELS D’ÉVALUATION ET DE CALCUL DES GRANDEURS THERMODYNAMIQUES

5 - CENTRES DE RESSOURCE D’INFORMATION EN THERMODYNAMIQUE

  • 5.1 - Centres institutionnels de ressource
  • 5.2 - Portails sur Internet

6 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : K530 v3

Banques de données factuelles et numériques
Systèmes d’information en thermodynamique

Auteur(s) : Christian DUTHEUIL

Date de publication : 10 mai 2003

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RÉSUMÉ

Le développement de l'informatique et d'Internet a changé les conditions d'accès aux données. Cet article dresse un panorama des systèmes d'information disponibles en thermodynamique. De nombreux outils existent, mais les données présentées sont soit identiques car issues de la même source, soit au contraire différentes car établies dans des conditions différentes. Une normalisation est donc en train de se mettre en place, pour homogénéiser toutes ces sources. 

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Auteur(s)

  • Christian DUTHEUIL : Président de la Société française pour le développement de l’information en chimie (SFDIC)

INTRODUCTION

Les compilations imprimées de données, apparues à la fin du xixe siècle, sont restées très longtemps l’unique moyen d’accès à l’information en thermodynamique. Les bandes magnétiques permettant le stockage des données et leur exploitation par les moyens informatiques sont restées des outils pour les centres de calcul spécialisés du début des années 1970 jusqu’au développement de la microinformatique. Celle-ci a apporté une grande autonomie traduite immédiatement par l’explosion des sources disponibles. Les progrès technologiques qui se sont succédés ont transformé :

  • les moyens de diffusion (de la disquette au CD-Rom puis au serveur FTP) ;

  • les moyens d’accès par les réseaux de télécommunication spécialisés (Transpac) pour une meilleure efficacité de la gestion et du partage des banques de données ;

  • les performances de recherches d’information.

L’avènement d’Internet ouvre de nouvelles perspectives avec l’identification relativement facile des centres de ressources et des collections de données et de logiciels. Ces sources sont devenues virtuelles tant les aspects matériels, prépondérants avec les technologies précédentes, s’estompent grâce à l’interfaçage du réseau.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v3-k530


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3. Banques de données factuelles et numériques

De nombreuses collections de données sur les propriétés thermodynamiques et thermophysiques des substances et de leurs combinaisons ont été constituées dans les laboratoires universitaires et les centres de recherche publics et privés. Les établissements publics, de par leur statut, ont vocation à faciliter l’accès aux données recueillies.

Les développements de la micro-informatique, permettent une organisation en banques de données de ces collections sans investissement important. Les facilités de communication (réseaux de télécommunication, Internet) permettent une exploitation partagée en local et à distance. L’accès par Internet donne une facilité et un confort (convivialité) d’interrogation sans précédent.

Malheureusement, ces banques de données sont difficilement exploitables commercialement pour des raisons qui tiennent à des problèmes juridiques et administratifs. Les contraintes d’infrastructure n’ont pas disparu, mais elles ont été réduites pas les avancées technologiques.

Un inventaire réalisé en 1988 par le Numeric Data Group (NDG) de l’International Council for Scientific and technical Information (ICSTI) dénombrait plus de 2 000 banques de données de ce type. Leur nombre n’a fait que s’accroître, Internet permettant d’en faire une promotion aisée. Le dénombrement est désormais très difficile, mais on peut l’estimer à plus de 25 000. La plupart du temps, ces sources ne sont accessibles que par un accord particulier avec leur détenteur. Au-delà du nombre, c’est le problème de la fiabilité des sources qui se pose. Le recours au conseil d’un spécialiste est souvent judicieux.

L’identification de cet expert utilisera les annuaires de laboratoires :

  • souvent conçus pour le Minitel et encore servis par lui directement ou en lien avec Internet ;

  • inclus dans les sites institutionnels ;

  • inclus dans les outils Internet de type annuaire (Yahoo !).

La dissémination des sources constitue un premier obstacle à leur utilisation généralisée. Le second obstacle est le nombre limité de substances pour lesquelles la compilation des données a été effectuée : quelques centaines à quelques milliers sur les 150 000 substances d’usage courant.

L’absence de la donnée spécifique recherchée dans les propriétés d’un produit contenu...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   Numeric databases  -  , a directory, ICSTI, Paris (1991).

  • (2) -   Codata directory of east Asian data sources for science and technology  -  , CODATA Bulletin, vol. 21, no 3 (1989).

  • (3) -   The provision of materials property data via computarized systems  -  , CODATA Bulletin, vol. 22, no 2 (1990).

  • (4) -   Data activities and databases developments in east asian countries  -  , CODATA Bulletin, vol. 22, no 3 (1990).

  • (5) - DUTHEUIL (C.) -   Banques de données en chimie  -  , K 40 (2001). Traité Constantes physico-chimiques, volume K1.

  • (6) - YOUNG-MARCACCIO (K.) -   Gale Directory of database, portable & internet databases  -  , interrogeable en banque de données sur les serveurs Dialog et Data-Star (mises à jour semestrielles).

  • ...

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