En physique et en chimie, on parle d’agrégat atomique ou moléculaire quand des atomes ou des molécules sont assemblés par des forces telles qu’ils forment des entités pouvant facilement être identifiées.
Bien que la notion d’agrégat soit très récente, certains agrégats se forment naturellement et d’autres sont utilisés par l’homme depuis très longtemps.
Les premières études théoriques et expérimentales des agrégats de carbone remontent aux années 1960. Actuellement, on sait produire des agrégats de tous les éléments, de toutes les tailles (de quelques atomes à quelques dizaines ou centaines d’atomes).
Au niveau de la recherche, l’intérêt va plutôt aux agrégats de taille petite, supportés (par exemple, placés dans une matrice) ou en phase gazeuse, pour en étudier la structure, la stabilité, les fragments issus de la dissociation ou pour des applications dédiées dont des exemples sont donnés dans cet article. Depuis peu, on assiste à une véritable explosion de l’utilisation d’agrégats pour les nanotechnologies ; l’exigence de miniaturisation des composants électroniques suscite un intérêt grandissant pour des systèmes moléculaires de dimension de l’ordre de grandeur du nanomètre.