Les professionnels, comme les particuliers, ont à produire, manipuler, stocker, gérer, échanger, diffuser, distribuer, des médias numériques « codés » dans divers formats, appelés formats « d’essence », et encapsulés dans des formats appelés « formats-conteneurs ».
Ce dossier « Panorama des médias numériques », composé de six articles, a pour objectif de proposer une définition, une cartographie et une classification de ces différents formats de médias numériques, ainsi que leur gestion.
Le premier article [TE 5 364] détaille les paramètres du « format natif numérique », qui est le résultat codé d’une mesure discontinue, d’échantillons, de l’amplitude des grandeurs analogiques, continues et proportionnelles, générées par des appareils de prise de son ou de vue.
Le second article [TE 5 366] présente un panorama des formats de compression numérique, audio, image fixe et vidéo qui permettent de réduire la quantité de données composant les formats natifs, afin de faciliter leur stockage ou leur distribution.
Le troisième article [TE 5 368] introduit aux fonctions, contenu et structure des formats-conteneurs permettant d’encapsuler l’audio, les images fixes ou la vidéo, soit en format natif, soit le plus souvent en format de compression.
Le quatrième article [TE 5 369] décrit les principaux formats-conteneurs dédiés au stockage de médias, en particulier plus d’une soixantaine de formats de fichier, parmi les plus utilisés dans le monde des médias et de l’audiovisuel, ainsi que des formats d'enregistrement sur support optique ou magnétique.
Le cinquième article [TE 5 370] décrit les principaux formats-conteneurs dédiés à différents supports de transport des médias numériques (via une liaison audio/vidéo numérique, ou via des réseaux de diffusion ou des réseaux de transmission sous IP), ainsi que des « mégaformats-conteneurs » (métafichier ou grappe de fichiers) dédiés aux chaînes de média professionnelles.
Cet article, le sixième et dernier du dossier, aborde le problème de la gestion des formats de médias numériques, en détaillant en particulier la gestion multiformat, le contrôle qualité, la sécurité des fichiers, la sélection des formats et la conversion entre formats.
Indications de lecture
Les abréviations ou acronymes sont explicités dans le texte de cet article. Ceux concernant les formats natifs numériques ou les formats de compression, ou les formats-conteneurs se trouvent listés respectivement dans les articles [TE 5 364], [TE 5 366], [TE 5 368].
Certains termes en anglais ont été conservés, avec la traduction jointe, de manière à faciliter la lecture et l'utilisation des spécifications et autres documents.
Cet article, pouvant être utilisé comme document de référence, renvoie dans le texte à des sources dans la partie « Pour en savoir plus » en fin d’article. Les divers types de sources référencées et les [renvois] correspondants sont les suivants :
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les « Sources bibliographiques » avec :
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les ouvrages, livres blancs, articles qui y sont numérotés, avec indication du numéro dans le renvoi correspondant [n°] ;
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les articles des Techniques de l’Ingénieur, dans la section « Bibliographie » classés par numéro de référence de l’éditeur ;
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les « Normes et standards », issus d’organismes ou de consortiums internationaux (AES, ANSI, EBU, IDPF, ISO, LoC, SMPTE…), sont classés par ordre alphabétique puis numérique – les renvois correspondants dans le texte indiquent la référence de la norme ou du standard, par exemple [ISO xxxx] ;
La liste des organismes de normalisation se trouve avec leur adresse Web dans la section « Annuaire ».
Les outils et produits listés dans les tableaux 1, 2, 3 et 15 du document :
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ne sauraient en aucun cas être présentés comme « recommandés » par l’auteur, qui est indépendant de tout constructeur d’équipement ou éditeur de logiciel ;
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ne représentent qu’un échantillon, à mettre régulièrement à jour ;
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doivent inciter à lire et à comparer leurs spécifications.