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Trois technos de rupture selon le MIT

Posté le par Philippe RICHARD dans Innovations sectorielles

Comme tous les ans, le magazine américain MIT Technology Review présente les innovations les plus disruptives pour les entreprises et les particuliers. Nous en avons retenu trois qui pourraient avoir un impact majeur.

Ville intelligente, nouvelles protéines grâce à l’informatique quantique, gaz naturel zéro carbone… La livraison 2018 de cette publication du Massachusetts Institute of Technology (MIT) couvre divers domaines. Nous ne reviendrons pas sur la ville intelligente, un sujet déjà couvert par notre site, ou les autres sujets qui restent encore assez hypothétiques.

Parmi les innovations mises en avant, nous en avons retenu trois : l’intelligence artificielle, la traduction en temps réel et l’impression 3D du métal.

L’IA au service des entreprises

L’IA commence à être un marronnier tant les annonces se multiplient. Mais pour cette revue, la « révolution » va être la démocratisation de l’IA. De très nombreux secteurs (la médecine, la fabrication et l’énergie) pourraient profiter de l’IA et de la puissance de calcul du cloud.

De plus en plus de fournisseurs dans le cloud proposent en effet aux entreprises, qu’elles que soient leur taille et leur activité, de s’appuyer sur leurs infrastructures pour améliorer leur performance et automatiser des tâches comme l’analyse de gros volumes de données.

En utilisant conjointement des outils big data, le machine learning et les ressources du cloud, les entreprises peuvent par exemple mieux comprendre les attentes de leurs clients ou repérer une tendance forte de leur marché. Sous catégorie de l’IA, le machine learning est la faculté qu’ont des machines d’apprendre et de s’améliorer elles-mêmes, en tirant les leçons de leurs propres erreurs

L’avis du MIT Technology Review rejoint celui d’Ariane Bucaille, Associée responsable TMT pour Deloitte en France : « au cours des prochains mois, le machine learning sera déployé dans les entreprises, mais il ne sera pas encore omniprésent. Cette année est un point de bascule où l’adoption du machine learning par les organisations est en passe de s’accélérer et d’aider ces dernières en travaillant plus rapidement et de façon plus souple ». Mais l’expérience et l’intuition humaine des Data scientist resteront essentielles pour analyser correctement les tendances mises en avant par des algorithmes.

In English dans mes écouteurs

La reconnaissance vocale améliorée grâce à l’IA et le cloud devraient aussi favoriser le développement de la traduction en temps réel. Plusieurs entreprises proposent des modèles d’écouteurs capables de traduire des conversations en plusieurs langues. Ceux de Google, les Pixel Buds (vendus uniquement aux États-Unis), s’appuient évidemment Google Traduction. D’autres, comme les Pilot (encore au stade de prototype) de Waverly Labs et Click de Mymanu utilisent leur propre programme.

L’impression 3D en métal pour aller plus vite

Cette technologie n’est pas récente. Mais la fabrication additive, avec autre chose que des matières plastiques (dont le thermoplastique), en particulier le métal, a été coûteuse et lente. Le développement de l’impression en métal devrait révolutionner l’industrie manufacturière. Elle devrait permettre aux entreprises de produire sur demande des éléments plus ou moins complexes et fonctionnels. Certains fabricants offrent maintenant des imprimantes 3D pour métal autour de 100 000 euros.

En 2017, des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory avaient annoncé la mise au point d’une technique d’impression 3D capable de créer des pièces en acier inoxydable deux fois plus résistantes que les traditionnelles.

Avec ces procédés, les industriels, mais aussi les commerçants n’auraient pas besoin de maintenir des stocks importants. Ils pourraient par exemple imprimer un objet, comme une pièce de remplacement pour une voiture pas très récente, chaque fois que quelqu’un en a besoin. Mais l’armée américaine n’a pas attendu l’impression en métal. Elle utilise la fabrication additive (thermoplastique) pour limiter la quantité de pièces détachées sur ses porte-avions.

Philippe Richard

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