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Le président français présente sa stratégie pour un espace « devenu champ de bataille »

Posté le par AFP

Le président Emmanuel Macron a présenté mercredi la stratégie française pour un espace « devenu un champ de bataille » et annoncé une rallonge de 4,2 milliards d’euros supplémentaires au spatial militaire d’ici 2030.

« L’espace n’est plus un sanctuaire, c’est devenu un champ de bataille », a souligné le chef de l’Etat, dans les nouveaux locaux du Commandement militaire de l’Espace installé depuis l’été dernier à Toulouse (sud), qu’il était venu inaugurer.

Persuadé que « la guerre d’aujourd’hui se joue déjà dans l’espace » et que « la guerre de demain commencera dans l’espace », Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité pour la France et l’Europe de défendre avec force leurs positions dans ce secteur.

Dans une Europe spatiale « fragile », il a aussi estimé qu’il fallait « pousser nos champions européens pour qu’ils soient compétitifs sur le marché mondial ».

Parmi les priorités affichées pour la stratégie spatiale française, Emmanuel Macron a évoqué son souhait de « développer les futurs lanceurs autour de la réutilisation, la propulsion à bas coût, la motorisation à forte poussée qui sont les éléments de rupture et d’avancée technologique que nous avons identifiés ».

Emmanuel Macron a martelé: « dépendre d’une grande puissance tierce ou d’un quelconque magnat du spatial c’est hors de question », ajoutant: « suivez mon regard », dans une claire allusion à Elon Musk.

Il faut « faire monter en cadence l’exploitation d’Ariane 6 dont la compétitivité doit être améliorée », a par ailleurs souligné M. Macron qui souhaite « moderniser la base de Kourou (Guyane française) pour en faire un lieu agile, ouvert aux petits lanceurs et aux partenaires étrangers ».

Auparavant, le chef de l’Etat a dit clairement à une délégation d’agriculteurs que le projet d’accord de libre échange entre l’UE et le Mercosur « tel qu’il existe aujourd’hui, recueillera un non très ferme de la France » en l’absence de clauses de sauvegarde, de « mesures miroirs » ou encore de « contrôles aux frontières », a rapporté la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, à la fin de l’entretien auquel elle a également participé.

Les agriculteurs mobilisés ont accueilli de manière relativement positive la clarification des exigences de la France sur le projet d’accord, tout en restant très critiques sur son contenu.

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Posté le par AFP


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