De somptueux ballets d’aurores boréales et australes devraient être visibles dans le ciel de la Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis et de la France dans la nuit de mercredi à jeudi, un phénomène rare provoqué par une intense activité solaire.
L’événement, qui a commencé en début de semaine, devrait se prolonger jusqu’à jeudi, a indiqué l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), précisant que des aurores boréales pourraient être observées jusqu’en Californie du Nord ou en Alabama, dans le sud des Etats-Unis.
Le phénomène, très rare à de si basses latitudes, est provoqué par des éruptions solaires, c’est-à-dire des éjections de particules en provenance du Soleil, qui déclenchent des tempêtes géomagnétiques lorsqu’elles atteignent la Terre.
Après une tempête de niveau 4 sur 5 observée dans la nuit de mardi à mercredi, la NOAA s’attendait à une possible tempête de même niveau jeudi, après une nouvelle éruption solaire.
La nuit passée, de nombreux Américains avaient pu capturer des clichés impressionnants de ciels teintés de traînées rouge, vert ou encore rose fluo.
L’an passé, le monde avait connu une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum, une première depuis 20 ans qui s’était traduite par de spectaculaires ballets d’aurores boréales.
Au-delà de ces magnifiques spectacles, ces tempêtes peuvent toutefois perturber les systèmes de communication et entraîner des perturbations pour les satellites et des surcharges sur le réseau électrique.
En raison de ces risques, la société spatiale du fondateur d’Amazon Jeff Bezos a dû reporter mercredi le lancement de sa fusée New Glenn.
Afin d’admirer ces phénomènes, les curieux et amateurs d’astronomie ont pour recommandation de s’éloigner des villes, la pollution lumineuse affectant la visibilité des aurores et de se munir d’un téléphone ou d’un smartphone, qui pourraient permettre de révéler les aurores si elles ne sont pas visibles à l’oeil nu.
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