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Recrutement des ingénieurs: les grandes tendances de 2019

Publié en septembre 2018

Deux tiers des jeunes ingénieurs sont embauchés en CDI dès leur sortie de l’école soulignait en juin 2018 ainsi l’enquête annuelle de l’IESF (association des Ingénieurs et scientifiques de France, qui rassemble 180 réseaux d’alumni ingénieurs). Un chiffre confirmé par «l’enquête insertion» de juin 2018 de la conférence des grandes écoles (CGE) qui affirmait que 90 % des élèves entrés sur le marché du travail ont trouvé un emploi après 6 mois (et c’est un CDI pour plus de 80 % d’entre eux) et 100 % à 12 mois. Des chiffres en progression par rapport à 2017. L’enquête précise aussi que «l’entrée dans la vie active est rapide puisque 62 % des étudiants ont trouvé un emploi avant même leur sortie de l’école». Ils étaient 60 % en 2017. Une insertion exemplaire qui perdure tout au long de la carrière : le taux de chômage des ingénieurs est ainsi évalué à 3,4 % en 2017 par l’IESF, en baisse par rapport à 2016 (3,9%).

Salaires : l’inégalité hommes/femmes perdure

Selon l’enquête de l’IESF, le salaire médian en début de carrière est de 34000 euros brut annuel, il monte rapidement pour atteindre 42000 au bout de cinq ans et 100 000 en fin de carrière. La part des femmes, qui ne représentent que 20 % des ingénieurs, augmente cependant atteignant 28,5 % de la promotion 2017. Leur salaire brut médian est de  47000 euros contre 60 000 pour les hommes. L’IESF avance deux grandes explications : une expérience en moyenne inférieure et un choix de filières traditionnellement moins rémunératrices (agronomie, agroalimentaire, sciences de la vie, chimie, environnement…). Mais ce constat des inégalités hommes/femmes présent aussi dans l’enquête de la CGE montre que c’est tout de même plutôt une dévalorisation des femmes qui explique ces écarts que des explications techniques. En effet, précise l’étude de la CGE «Qu’il s’agisse du taux net d’emploi, de la nature des contrats de travail, du statut et surtout du niveau de salaire, tous les indicateurs montrent qu’il subsiste un différentiel en défaveur des femmes et aucune amélioration n’est observée sur les dernières années». Par exemple, en 2018 chez les ingénieurs, le taux de CDI offert aux jeunes femmes est inférieur de 14 points comparés aux jeunes hommes et les ingénieures perçoivent en moyenne 1800 euros de moins par mois… Une différence qui atteint 2500 euros avec les primes !

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