L’audit fait indéniablement partie des temps forts de la vie de tout système de management.
Qu’il soit réalisé en interne (audit dit « de simple » ou « de première partie »), chez un fournisseur par exemple (audit dit « de seconde partie ») ou par un tiers indépendant en vue d’une certification (audit dit « de tierce partie »), l’audit d’un système de management nécessite le suivi d’un déroulement quasiment immuable qu’il convient de respecter.
Mettant en présence une équipe d’audit (responsable d’audit et auditeurs) et un (ou plusieurs) audité(s), l’audit d’un système de management est un formidable outil de progrès au service de l’audité.
Il révèle les points forts du système de management (qu’il convient de conforter) et met en évidence les points faibles et les lacunes du système de management (qu’il convient bien évidemment de combler afin de pérenniser le système de management en place).
Le déroulement logique d’un audit de système de management s’appuie sur trois séquences bien distinctes :
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l’avant audit ;
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l’audit proprement dit ;
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l’après audit.
Chacune de ces séquences contient des phases essentielles qui permettent une bonne conduite de l’audit, autorisant ainsi la construction d’un jugement sur « l’état de santé » du système de management.
La réalisation d’un audit de système de management requiert les compétences d’une équipe d’audit, généralement composée d’un responsable d’audit et d’auditeurs. Les compétences et les qualités personnelles de chacun des membres de l’équipe d’audit nourrissent les données de sortie de tout audit de système de management.
Mais l’audit d’un système de management n’est pas une science exacte : l’équipe d’audit ne réalise que des « prélèvements » et son passage ne garantit pas à 100 % la qualité du système de management en place.
Il convient donc que les audités et les membres de l’équipe d’audit fassent preuve à la fois de rigueur et de curiosité.