Construction temporaire, à l’origine en bois, les échafaudages sont des ouvrages permettant l’accès et le travail en hauteur. Ils ont connu au travers des âges beaucoup d’évolutions techniques, du plan incliné égyptien aux échafauds en bois, puis aux échafaudages métalliques volants, jusqu’aux ascenseurs de chantier.
Constituées de ponts, passerelles, plates-formes, ces structures sont conçues pour éviter les chutes des utilisateurs, et doivent répondre aux normes techniques et à la réglementation qui ne cesse de se durcir. En effet, le nombre de victimes d’accidents lors du travail à partir des échafaudages reste encore à ce jour impressionnant. La réglementation, soutenue par les directives européennes transposées en droit français, a pour fonction d’encadrer tous les risques encourus.
Ce contexte normatif et réglementaire a connu d’importants changements à travers le décret du 1er septembre 2004, qui établit notamment les conditions de montage et démontage des structures, et la mise en place de dispositions générales applicables à l’exécution en sécurité des travaux en hauteur. Ces dernières portent sur la prévention des chutes assurée par des équipements collectifs (système d’arrêt de chute, main courante...) et individuels (harnais) sur la base d’une évaluation des risques professionnels.
Cette réglementation relative aux échafaudages présente également les obligations des employeurs en termes de prévention, d’information et de formation du personnel, et celles du salarié qui doit appliquer les instructions.
Pour aborder les différents types de matériels, la connaissance des documents de référence est nécessaire, ainsi que celle de l’ensemble des termes utilisés dans la profession. Le lecteur trouvera en fin d’article un glossaire de ces termes.