Le bois constitue une source d'énergie renouvelable particulièrement utile pour réduire le recours aux combustibles fossiles et diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Son utilisation est désormais clairement encouragée par des aides d'état significatives accordées aux particuliers dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de soutien aux énergies renouvelables ENR (crédit d'impôt, prêt à taux zéro). Pour répondre aux objectifs d'augmentation de l'utilisation des énergies renouvelables, la biomasse qui représente déjà plus de 50 % des ENR en France devrait rester à ce niveau et donc croître de 70 % en masse sur la période 2006-2020, avec simultanément 3 millions de logements supplémentaires chauffés au bois pour atteindre 9 millions de logements équipés en 2020.
Il apparaît cependant que la combustion du bois peut constituer une source non négligeable de polluants atmosphériques, notamment en ce qui concerne les particules fines, les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP et les composés organiques volatils COV. Les émissions de polluants sont plus importantes, proportionnellement à l'énergie produite, lorsque le bois est utilisé dans des appareils de chauffage domestiques.
Il apparaît donc nécessaire de développer la combustion du bois énergie tout en veillant à limiter les émissions de polluants atmosphériques. Cela passe par l'utilisation de combustibles appropriés et de techniques efficaces à hautes performances environnementales. En d'autres termes, développer la combustion propre et sobre de la biomasse.
Dans ce présent dossier sont proposées des informations pour :
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maîtriser les paramètres qui influencent cette pollution et repartir des bases avec les équations de la combustion du bois (§ 1) ;
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faire un point complet de l'impact de la combustion du bois sur l'effet de serre (§ 2) ;
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fournir un état des lieux des facteurs d'émission (§ 3).
Il est également utile de présenter les principales unités de mesures et les calculs de conversion et de correction.
Ce dossier de base [BE 8 750] est complété par un second dossier [BE 8 751] consacré aux impacts sur la qualité de l'air et aux mesures de prévention de formation et de traitement des polluants.
