Présentation

Article

1 - ÉVALUER LA CONTRIBUTION TOTALE DES UNITÉS DE PRODUCTION DE FROID

2 - CHOISIR UN FLUIDE FRIGORIGÈNE À FAIBLE GWP

3 - RÉDUIRE LE TAUX DE FUITE ET ACCROÎTRE LE TAUX DE RÉCUPÉRATION DES FLUIDES

4 - LIMITER LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE L’INSTALLATION

  • 4.1 - Limiter les besoins en énergie frigorifique
  • 4.2 - Retenir des équipements à hautes performances énergétiques

5 - PRIVILÉGIER UNE ÉNERGIE ÉLECTRIQUE À FAIBLE CONTENU CARBONE

6 - NOTRE CONSEIL

  • 6.1 - Anticipez l’évolution des consommations d’énergie imposées par le décret tertiaire

7 - ERREURS À ÉVITER

  • 7.1 - Ne tardez pas à adopter dès à présent des fluides frigorigènes de type HFO ou naturels

Fiche pratique | Réf : FIC1798 v1

Privilégier une énergie électrique à faible contenu carbone
Produire du froid avec des solutions à faible contenu carbone

Auteur(s) : Christophe MARVILLET

Date de publication : 10 déc. 2022 | Read in English

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Christophe MARVILLET : Professeur du CNAM - Titulaire de la chaire d’énergétique appliquée – Enseignant à l’IFFI et à l’ENSIATE

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

La contribution à l’émission de gaz à effet de serre des dispositifs de production de froid, dont la plupart sont fondés sur l’évaporation d’un fluide – appelé fluide frigorigène – puis sur la compression et la condensation de la vapeur formée, est double :

  • une contribution par émission à l’atmosphère des fluides frigorigènes suite à des fuites ou des manipulations lors de la maintenance ou à l’arrêt définitif de l’installation ;

  • une contribution associée à la consommation d’énergie électrique du compresseur et des auxiliaires tels que pompes et ventilateurs.

Un ensemble d’obligations réglementaires s’appliquent depuis plusieurs années à l’activité de production de froid et tend à imposer des contraintes nouvelles pour les années à venir.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-fic1798


Cet article fait partie de l’offre

Ressources énergétiques et stockage

(208 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Des modules pratiques

Opérationnels et didactiques, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

5. Privilégier une énergie électrique à faible contenu carbone

Le contenu carbone du kWh électrique résulte du mix énergétique pour la production de l’énergie électrique dans le pays ou la région considérée. Ainsi, en France – où la production d’origine nucléaire est majoritaire –, le paramètre A de l’équation du TEWI admet la valeur moyenne de 59 gCO2/kWh. Pour des pays européens, on relève les valeurs moyennes de 429 gCO2/kWh en Allemagne, 215 gCO2/kWh en Belgique, 330 gCO2/kWh en Italie.

En France, les émissions de CO2 du parc électrique varient très fortement en fonction du mode de production utilisé, car certains modes de production sont moins émetteurs en CO2 que d’autres. Par exemple, le nucléaire et la production d’électricité d’origine renouvelable (éolien, hydraulique et solaire) sont peu émetteurs de gaz à effet de serre, contrairement aux centrales thermiques très émettrices du fait notamment de l’utilisation majoritaire du charbon.

Contrairement à ses voisins européens qui, eux, produisent leur électricité majoritairement par centrales thermiques, la France est soumise à des variations horo-saisonnières importantes du contenu en CO2 du kWh, découlant de sa diversité de moyens de production (et donc d’émissions de CO2).

Lorsqu’il y a une hausse de la demande d’électricité, la production nucléaire est à même de satisfaire cet incrément à hauteur de 25 % du temps. Cette période est appelée « durée de marginalité nucléaire ». Les 75 % du temps restant, la compensation est assurée en grande partie par les centrales thermiques, moyen de production le plus polluant.

Pour un exploitant soucieux de limiter l’impact C02 des installations de production de froid :

  • privilégier les fonctionnements des installations en période de base hors pointe de consommation ;

  • éviter les appels de puissance électrique en période de pointe ;

  • pour des installations de grande puissance, envisager dès à présent des solutions de production renouvelable d’énergie électrique (photovoltaïque, biogaz, éolien…), voire à plus long terme des solutions techniques associant énergie éolienne et hydrogène.

...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Ressources énergétiques et stockage

(208 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Des modules pratiques

Opérationnels et didactiques, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Privilégier une énergie électrique à faible contenu carbone
Sommaire
Sommaire

    Cet article est réservé aux abonnés.
    Il vous reste 92% à découvrir.

    Pour explorer cet article
    Téléchargez l'extrait gratuit

    Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


    L'expertise technique et scientifique de référence

    La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
    + de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
    De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

    Cet article fait partie de l’offre

    Ressources énergétiques et stockage

    (208 articles en ce moment)

    Cette offre vous donne accès à :

    Une base complète d’articles

    Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

    Des services

    Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

    Des modules pratiques

    Opérationnels et didactiques, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

    Doc & Quiz

    Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

    ABONNEZ-VOUS