Présentation

Article

1 - CONNAÎTRE LES DIFFÉRENTS PROCÉDÉS DE TRAITEMENT

  • 1.1 - Traitements d’oxydoréduction
  • 1.2 - Neutralisation des pH extrêmes
  • 1.3 - Cassage chimique
  • 1.4 - Régénération de solvants
  • 1.5 - Évapo-incinération
  • 1.6 - Stabilisation physico-chimique/solidification
  • 1.7 - Valorisation énergétique

2 - CARACTÉRISER LES DÉCHETS

  • 2.1 - Test de lixiviation

3 - DÉTERMINER LA FILIÈRE DE TRAITEMENT

  • 3.1 - Déchets de laboratoire

4 - CONNAÎTRE LES CONTRÔLES À RÉCEPTION

  • 4.1 - Conditions d’exploitation d’une UIDD
  • 4.2 - Conditions d’exploitation d’une ISDI

5 - NOTRE CONSEIL

  • 5.1 - Surveillez les évolutions techniques

6 - ERREURS À ÉVITER

  • 6.1 - Ne négligez pas le tri

7 - ABRÉVIATIONS ET ACRONYMES

Fiche pratique | Réf : FIC1486 v1

Déterminer la filière de traitement
Maîtriser le traitement physico-chimique des déchets

Auteur(s) : Nicolas KIEFER

Date de publication : 10 janv. 2025 | Read in English

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Auteur(s)

  • Nicolas KIEFER : Préventeur, consultant et formateur HSE, directeur d’Evarisk, Montpellier, France

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INTRODUCTION

Les déchets liquides et solides produits par les entreprises présentent des dangers physiques et chimiques variés qu’il convient d’étudier. Cette étude passe par la connaissance des différentes technologies de traitement et de valorisation des déchets. De cette manière, l’industriel peut déterminer les filières de traitement les plus optimisées.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-fic1486


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3. Déterminer la filière de traitement

Le mode de traitement dépend de la nature du déchet et de son état liquide ou solide.

S’ils sont liquides, les déchets sont en général traités de manière physico-chimique c’est-à-dire par neutralisation précédée éventuellement par une déchromatation et/ou une décyanuration.

S’ils sont solides, comme par exemple des boues d’hydroxyde métalliques, des scories de métallurgie, des sels minéraux, les déchets peuvent être soit valorisés soit mis en centre de stockage de déchets dangereux.

3.1 Déchets de laboratoire

On nomme PCL (produits chimiques de laboratoire) les déchets issus des activités de R&D des laboratoires des entreprises et organismes de recherche. Ces déchets passent nécessairement par une phase de tri réalisée par le chimiste du prestataire en charge de la collecte des déchets.

On peut trouver dans les PCL :

  • des produits hydroréactifs (lithium, sodium, etc.) ;

  • les métaux et oxydes métalliques (cuivre, cobalt, argent…) ;

  • les sels et dérivés de l’arsenic ;

  • les produits organiques toxiques et/ou CMR (phénol, toluène, bromure d’éthidium) ;

  • les produits organiques non toxiques (éthanol, acétone, acétonitrile…) ;

  • les solutions contenant des métaux.

Ces PCL sont des produits périmés ou non utilisés en petits conditionnements (moins de 5 litres).

Il existe de bonnes pratiques concernant la gestion des PCL. En général, le prestataire remet au producteur des étiquettes d’identification avec un code couleur. Par exemple, on peut trouver du :

  • rouge pour les solvants ;

  • jaune pour les acides ;

  • vert pour les bases.

Chaque fois qu’un déchet compatible est ajouté au bidon, il est impératif d’écrire le nom du produit sur l’étiquette.

Il existe des cas particuliers comme l’acide nitrique, l’acide fluorhydrique et l’acide sulfochromique qui doivent être conditionnés individuellement.

Attention également aux comburants comme le DCCNa (dichloroisocyanurate de sodium) qui doit être stocké à part sur rétention spécifique.

...

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