L’emballage se définit comme un objet destiné à contenir et à protéger des marchandises, à permettre leur manutention et leur transport du producteur à l’utilisateur, et à assurer leur présentation. Il doit donc tenir compte non seulement de la nature et de la valeur du produit, de sa vulnérabilité aux chocs, des risques de périssabilité, mais encore du mode de transport, des pays de transit et de destination, des moyens de manutention, des conditions de stockage, des ruptures de charges et des attentes de l’acheteur final.
Le bois est en mesure d’apporter à chaque type d’emballage une solution économique et performante. En plus de produits standardisés et normalisés permettant des échanges de marchandises rapides et simples, les emballages en bois offrent des réponses spécifiques et évolutives aux besoins et exigences variés des acheteurs et utilisateurs : attentes sécuritaires, réglementaires, environnementales, phytosanitaires… Aussi, malgré la concurrence d’autres matériaux (plastique, carton…), le bois résiste bien et occupe même une position incontournable pour certains emballages. De fait, les emballages en bois s’affirment aujourd’hui comme une véritable solution d’avenir répondant aux enjeux de préservation, de logistique, de stockage et de commercialisation.
Les emballages en bois se déclinent en trois grandes familles distinctes. Les palettes et les caisses sont des emballages de transport (ou encore tertiaires) car elles sont destinées à faciliter la manutention et le transport de produits entre un fabricant et un distributeur, en vue d’éviter leur manipulation physique et les dommages liés au transport. Le produit est séparé de l’emballage au niveau du distributeur. Quant aux emballages industriels ou sur mesure, ce sont des caisses ou emballages spéciaux dédiés au transport de produits volumineux (industries aéronautique, automobile, informatique, de défense, etc.) ou particulièrement précieux (œuvres d’art) classés, comme les palettes, dans la catégorie des emballages tertiaires (ou de transport). Enfin, les emballages légers en bois, très liés aux produits agroalimentaires, sont également, dans la majorité des cas, considérés comme des emballages tertiaires. Cependant, certains d’entre d’eux peuvent être assimilés à des emballages primaires ou de vente, en ce sens qu’ils ont été conçus de façon à constituer sur le point de vente une unité distincte pour le consommateur ou l’utilisateur final (bourriches d’huîtres, barquettes pour fraises, boîtes à fromage…).
Naturellement durable, issu pour l’essentiel de forêts certifiées PEFC, le contenant en bois répond aux attentes d’une société en quête de décarbonation et d’économie circulaire. Avec des process de fabrication peu énergivores, les entreprises transformatrices – qui revendiquent leur caractère « Made in France » – sont aussi adeptes des circuits courts. Et en plus d’être apte au contact alimentaire, l’emballage bois est recyclable, réutilisable et réparable.
Dans cet article on traitera des emballages bois sous les angles techniques, environnementaux et de marché, en apportant un éclairage exhaustif sur la normalisation qui encadre ces produits du quotidien, maillons essentiels de la supply chain moderne.